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Catherine de Gandillac nous a quittés
le 22 novembre 2017
à
la suite d’un lent affaiblissement général...
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Depuis une bonne
soixantaine d’années, Catherine était toujours
présente, à nos côtés, pour vous y accueillir, veillant à ce que que
chacun et chacune d’entre vous s’y trouvent bien. Elle vous témoignait
à tous son affection en vous montrant ainsi, dès votre arrivée et
jusqu’à votre départ, que vous faisiez pleinement partie de la Maison.
Son chaleureux sourire et son immense gentillesse vous manqueront sans
doute lors de votre prochaine venue au château, car elle ne sera plus
là pour vous y recevoir... Cependant Catherine restera toujours
présente dans nos cœurs.
Pour lui dire adieu, nous avons reçu de très nombreux témoignages que
vous trouverez ci-dessous.
Dans le souvenir de Geneviève et de Maurice de Gandillac, qui ont tant
fait pour Cerisy aux côtés d’Anne Heurgon-Desjardins, mais aussi de sa
sœur Anne, nous adressons nos pensées les plus émues, à son frère Denis
et à son épouse Monique, ainsi qu'à ses neveux, Çiva et David. Et nous
vous assurons de notre plein dévouement pour que Cerisy, sans
Catherine, reste néanmoins un lieu où règnent hospitalité et amitié.
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Édith
Heurgon,
Dominique Peyrou, la famille Bas-Peyrou
et
toute l'équipe du Centre culturel de Cerisy |
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Catherine avait fait
de Cerisy sa seconde vie, poursuivant une tradition familiale instaurée
par Maurice de Gandillac, son père, qui fut pendant près de trente-cinq
ans le président des amis du centre culturel. Pour tous les familiers
des colloques de Cerisy, elle incarnait un dévouement discret et une
fidélité constante à l’œuvre du Château.
Catherine accompagnait les rites de chaque colloque avec une grande
minutie mais sa gentillesse malicieuse leur ôtait toute pesanteur
inutile. Elle accueillait l’auteur célèbre, l’étudiant inconnu, ou
l’habitué des colloques, avec la même simplicité naturelle, la même
attention affectueuse. Elle portait à chaque rencontre le soin le plus
amical. Il fallait que chacun ressente qu’il n’y a pas de « petit »
colloque de Cerisy, que chaque colloque est un évènement, un moment
rare de vie commune, ouvert aux pensées et aux amitiés nouvelles. Et,
avec les années, Catherine avait reçu, à Cerisy, d’innombrables
témoignages d’amitié et d’affection. Beaucoup de directeurs de
colloques, d’intervenants ou de participants, lui étaient très attachés.
J’ai eu la chance de venir à Cerisy, à mes tous débuts de chercheur.
Catherine était une jeune femme rayonnante, au regard à la fois intense
et sensible. Elle exprimait un réel bonheur à faire partie d’une
aventure intellectuelle sans équivalent, autant qu’à apporter son
concours à Catherine et Edith, qui découvraient depuis peu leur mission
de directrices. Je l’ai vue, ensuite, à la maturité, soutenir lors de
plusieurs colloques les pas devenus plus difficiles de son père. Je
l’ai vue, ces dernières années, malgré les épreuves de la vie et
de la maladie, apporter inlassablement à Cerisy, ce même dévouement
souriant auquel elle nous avait habitués.
Catherine va beaucoup me manquer. À cet instant, je me souviens de mes
arrivées à Cerisy — souvent tardives — quand, à peine entrouverte la
lourde porte du Château, je voyais Catherine se précipiter, les bras
tendus, un grand sourire illuminant son visage...
Catherine de Gandillac a beaucoup apporté au Château et à tous ceux qui
viennent y chercher un surcroît d’esprit et d’humanité. Je veux redire
ici la fidèle affection et la profonde gratitude que lui portait
l’Association des Amis de Pontigny-Cerisy. En son nom, j’exprime à sa
famille nos condoléances les plus attristées.
Armand Hatchuel
Vice-président
du conseil d’administration
de
l’Association des Amis de Pontigny-Cerisy
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Chers vous tous
Je suis très émue par cette nouvelle.
Bien que je n'ai pas revu Catherine depuis 2011, je ressens une
véritable perte, tant sa présence à Cerisy était un des signes du
plaisir des retrouvailles.
Son sourire et ses bonjours affectueux du matin augurait une journée
d'échanges enrichissants et chaleureux.
Tout simplement comme d'autres, je l'aimais beaucoup.
Mes pensées vous accompagnent.
Avec toute mon amitié.
Françoise
Abel
Chère Edith, je partage votre peine.
Je me souviens et me souviendrai.
Je vous embrasse.
Nicole Alix
Chers tous, chère
Edith,
J’ai de la peine. Catherine était si attachante. Et si émouvante. Sa
grande gentillesse envers tous, son besoin de tendresse, son bonheur
d’être utile, tout la rendait présente, et affectivement présente à
ceux qui l’entouraient. Cerisy était pour elle sa maison, sa famille,
sa raison d’être. Elle
m’avait confié la longue solitude de ses hivers dans sa petite maison
de l’Yonne et combien elle était heureuse de voir venir l’été : le
temps de Cerisy.
Je me souviens que lors du colloque
Proust elle tenait à me garder une
place auprès d’elle à la salle à manger : elle toujours en bout de
table, la première table près de l’entrée. Et elle me demandait d’être
là, à sa gauche. En réalité elle se déplaçait beaucoup pendant
les repas car elle veillait à tout et à tous. Mais quand elle se posait
un instant, au cours du repas, elle me laissait toujours la part
du pain qui ne lui convenait pas (était-ce la mie ? ou la croûte ? J’ai
oublié !). Le partage du pain : tout un symbole. Un lien de vie, et
d’amitié, entre nous.
Et comment ne pas évoquer la tendresse, la vigilance, toujours
discrète, et silencieuse, avec laquelle elle s’était occupée de
son père lors des derniers étés de la vie de Maurice de Gandillac. Je
revois ces après-midis de colloque où pendant les séances de travail
elle quittait sans bruit la salle pour aller veiller en fin de sieste
sur le retour de son père parmi nous.
La disparition de M. de Gandillac avait été pour elle un moment de
grande détresse. Elle avait perdu ce qui donnait sens à sa vie, et elle
se sentait fragile, en profondeur. Nous en avions parlé,
longuement.
Et puis, elle avait rebondi. Grâce à Cerisy.
Merci à elle de nous avoir accompagnés d’année en année. La retrouver
d’un colloque à l’autre était un bonheur. Près d’elle on se sentait en
sécurité à Cerisy. Comme si le temps s’était arrêté.
Vers sa famille, vers vous, Edith, vers tous ses amis, mes pensées
émues.
Suzanne Allaire
À l’attention d’Edith Heurgon, de sa famille, et de tous ceux qui
contribuent à l’organisation des colloques et à l’accueil des
participants.
Une bien triste nouvelle que la disparition de Catherine de Gandillac,
du seul prénom de Catherine pour les habitués de Cerisy. Et pourtant,
je vois encore sa silhouette circuler dans et autour du
Château : une série d’instantanés...
- Le jour de l’accueil, Catherine, minutieuse, penchée sur le
livre des inscriptions, répartissant les chambres aux nouveaux
arrivants.
- Le soir de l’accueil, Catherine, précautionneuse, distribuant le
petit verre de calva pour réchauffer les cœurs et les esprits.
- Encadrée dans la porte monumentale de l’entrée, dans le premier éclat
de la lumière matinale ou affrontant les souffles venteux d’une
journée pluvieuse. Toujours en lien entre l’intérieur et l’extérieur,
et vue de dos, sortant du Château en direction des Escures.
- L’heure inoubliable du petit déjeuner: la salutation du matin, dans
le réfectoire, avec une attention bienveillante à chacun, accompagnée
d’un petit mot ou de chaleureuses embrassades, pour nous aider à mieux
"vivre ensemble".
- Les sons de la cloche, scandant le rituel des heures, avec une vivace
envolée. Les temps de répit pour écouter quelques conférences.
- Le jour de la photographie: nous sommes tous bien placés, dans le
bon angle et le bon champ; suivra le tour de table pour nous aider à
nous bien reconnaître et que personne ne parte sans l’image de son
séjour...
Car le jour du départ, bien sûr, ce n’est qu’un "Au revoir" !
Catherine habite les lieux, elle est est inséparable...
Ces images tournoieront encore longtemps sous mes yeux quand je
reviendrai à Cerisy.
Avec mon meilleur souvenir et ma reconnaissance à Catherine de
Gandillac.
Marie-Josèphe
Allamand
Chère Edith,
J’ai appris hier par un message d’Armand la disparition de Catherine.
Cerisy est inséparable pour moi de son visage, de son embrassade, de sa
vivante présence.
Oh je regrette de ne pas l’avoir vue cet été ni le précédent.
Oui ça fait un vide.
Avec Catherine c’est comme si le monde du savoir, de la pensée,
s’accompagnait de bonté humaine.
Oui, elle était l’affection, le cœur parfois souffrant toujours aimant
et souriant et accueillant, de nos belles rencontres.
Elle nous apparaîtra encore plus comme une des tonalités essentielles
de l’harmonie cerysienne.
Je t’embrasse chère Edith.
Amitiés affectueuses.
Georges Amar
Chers amis,
C'est avec grande tristesse que j'apprends cette nouvelle.
Catherine était une figure essentielle de Cerisy, et sa disparition va
laisser un grand vide.
Je me joins à vous par la pensée dans cette période douloureuse et vous
transmets mes fidèles amitiés.
Olivier
Ammour-Mayeur
À Edith et toute l’équipe de Cerisy.
Nous sommes très affectés par la disparition de Catherine, que nous
aimions beaucoup et avec qui nous avions noué des liens d\amitié. Nous
nous faisions une joie de la revoir cet été, il nous est difficile de
nous imaginer Cerisy sans elle.
Nos condoléances à tous ses proches.
Ruth
Amossy & Jürgen Siess
Chers tous,
La disparition de Catherine est une bien triste nouvelle. Elle ravive
plein de souvenirs.
1994, je participe à mon premier colloque. 1998, je rejoins l’équipe de
Cerisy. 2014, je dirige mon premier colloque. Toujours avec Catherine,
rassurante, attentive à tous, malicieuse, rigoureuse sur les règles de
vie de Cerisy. Un bonheur.
Il n’y a qu’à Cerisy qu’on trouve des personnes comme Catherine. Elles
font la singularité de Cerisy et Cerisy les rend unique. Elles sont
irremplaçables.
Je pense bien à vous tous.
Emmanuelle Amsellem
J'adresse toutes mes condoléances à l'équipe de Cerisy, si humaine, si
liée et si touchée par le départ d'une d'entre eux et elles.
Une des hôtes récente de cette magnifique aventure de Cerisy.
Martine Antona
Chère Edith,
Une part de l’âme de Cerisy s’en est allée.
Je partage votre peine à tous et je me remémore sa douce hospitalité et
sa présence bienveillante.
De tout cœur.
Mireille Apel-Muller
Cette nouvelle est cause d'une grande tristesse.
Si nous aimons Cerisy c'est pour la qualité de l'accueil que tout un
chacun y trouve, c'est-à-dire pour la prévenance, la courtoisie, la
sollicitude souriante, la gentillesse amicale que témoignent à leurs
hôtes tous les membres de l'équipe d'accueil.
Catherine de Gandillac a été indubitablement l'une des personnes qui
ont durablement pratiqué ces vertus qui font d'un séjour à Cerisy un
temps de sérénité tout autant que d'émulation intellectuelle.
Nous l'en remercions et ne l'oublierons pas.
Jean
Arrouye
Le colloque Handke
en août 2017 restera pour moi inoubliable parce que j'y ai vu Catherine
de Gandillac pour la dernière fois. Dès ma première rencontre avec
Catherine à Cerisy, je l’ai identifiée
(elle est devenue identique) avec cette institution unique. Parce
qu'elle était unique et irremplaçable. Son accueil, avec une bise,
confirmait qu'on était vraiment arrivé et ses salutations rythmaient la
journée et le séjour entier. Et quand j'étais dans la bibliothèque, il
me manquait quelque chose
lorsqu’elle n'était pas assise sur son fauteuil à côté de la porte du
secrétariat. Nous avons souvent parlé ces dernières années de sa vie
difficile en
Bourgogne et quelques appels ou une carte postale de temps en temps n'y
changeaient presque rien.
D'autant plus que Cerisy lui était nécessaire pour y retrouver sa «
vraie
vie », mais aussi pour récupérer des forces en attendant un autre
hiver. Elle supportait ses problèmes de santé et sa faiblesse
grandissante avec une grande patience et pouvait même s'en moquer. Et
elle avait une intuition étonnante en jugeant et en appréciant les
personnes qui défilaient devant elle tout au long d'une saison.
Mais surtout elle avait le don de l'amitié. Une fois qu'on était
accepté parmi ses amis, elle n'arrêtait pas à donner des signes d'une
sympathie fidèle. Et cette sympathie fut un véritable cadeau. Passer un
moment de la pause ou en attendant le repas du soir sur un banc avec
Catherine, permettait un échange personnel et profond. Elle
s'intéressait aux autres, à leur travail, mais surtout à leur personne.
De cette manière, elle faisait partie intégrante de l’hospitalité de
Cerisy en faisant un don d'amitié inoubliable à tous ceux qu'elle
acceptait comme amis. Tous ceux qui l'ont connu ainsi, vont remarquer
son absence chaque fois
qu'ils reviendront au château : elle va nous manquer.
Wolfgang
Asholt
Chère Edith,
Béatrice vient de m'apprendre la triste nouvelle.
Je suis en Egypte en ce moment et peut-être pourrai-je accompagner
Catherine en ces moments d'épais mystères.
Cerisy fait partie de nos vies ensemble.
Merci, Edith, de me tenir au courant.
Je vous embrasse.
Fawzia Assaad
« Alors que sa disparition me laisse un peu sans voix, je souhaite —
selon l’adage qu’"une image vaut mille mots" — offrir cette
photographie de Catherine à tous ceux qui l’ont aimée.
Prise en 1978 sur la Terrasse Nord, elle dit, mieux que tout, la
lumière joyeuse qui l’animait, une flamme qui m’a, si souvent, tout à
la fois éclairé et réchauffé. Je l'entretiendrai précieusement. »
Marc
Avelot
Chère Edith,
J’ai lu, ce matin, sur facebook la triste nouvelle. Et j’ai aussitôt
ajouté un commentaire que je reproduis ici :
« Je suis vraiment effondrée... Catherine après Jean... c'est toute une
vision mythologique de Cerisy qui sombre... sa profonde bonté et son
souci des autres manqueront cruellement. Toutes mes condoléances à
celles et ceux qui l'aimaient, à toute l'équipe du château... ».
Mon premier souvenir d’elle : lors du colloque "Nouveau Roman, hier,
aujourd’hui", Robbe-Grillet s’amusant à la taquiner en la prenant sur
ses genoux... Le dernier : son désir que je sois logée agréablement
lors du colloque "Duras" de 2014 (j’attendais d’être opérée de la
hanche
et marchais difficilement). J’ai photographié son sourire, le dernier
matin du colloque :
J’adresse à toute la petite société de Cerisy et à vous surtout, chère
Edith, mes pensées les plus cordiales en ces moments de deuil.
Danielle Bajomée
Chers amis, j’ai beaucoup d’émotion en apprenant la mort de Catherine,
alors que je suis loin, et que dans les derniers mois je n’ai pu
communiquer avec elle comme je le faisais de temps en temps. Je pense à
tout ce qu’elle a représenté pour notre communauté, et que vous dites
si bien.
Elle était partie d’une famille, et d’une œuvre collective à laquelle
elle a donné toute sa générosité, toute son imagination, toute sa
tendresse. Mais surtout je pense à la personne qu’elle était et deux
souvenirs en particulier me reviennent. Ils pourraient paraître
contradictoires et pourtant ils ne le sont pas, ou ils ne le sont que
comme la nuit et le jour font partie du même monde.
Une fois, il y a longtemps, à Neuilly, je l’avais appelée et elle
m’avait demandé de passer la voir. Au fond de l’appartement où étaient
entreposés, envahissant tout, des milliers de livres de son père et des
siens, dans une chambre aux volets fermés, comme un terrier, incapable
de surmonter sa tristesse, elle ne bougeait pas de son lit. La
dépression semblait tout dévorer. Et pourtant le sourire était là, pour
accueillir l’ami, et nous avions parlé, esquissé des projets.
Une autre fois, à Cerisy, la nuit tombée après la journée de
discussions, de promenades, le réfectoire, le café, les exposés, bref
tout ce qui remplit le cœur et l’esprit en ces lieux, on n’avait pas
envie d’aller se coucher tout de suite. Catherine ouvre un placard
secret, sort un Calva du premier choix, on va s’asseoir sur la terrasse
à quelques-uns, et on passe une partie de la nuit à dire n’importe
quoi, de la parole vide ou pleine.
Catherine n’est pas celle qui parle le plus, mais elle dit son mot au
passage, et d’une certaine façon elle est le centre, notre hôtesse et
notre partenaire. Ah oui, ces moments avec elle ont été bien beaux et
ne peuvent s’oublier.
Au revoir, cher sourire. Un de tes plus vieux amis.
Étienne
Balibar
C'est une bien triste nouvelle.
J'ai gardé de sa présence et de sa discrétion un excellent souvenir
quand je suis venu au colloque "Camus".
Elle savait aussi mettre du lien entre tous...
Avec mon meilleur souvenir.
Guy Basset
DE TOUT CŒUR AVEC VOUS
Souvenirs émus des bisous de Catherine et du verre de calva qu'elle
servait si généreusement avec un regard franc et bienveillant.
Je ne doute pas que l'esprit de Cerisy va se maintenir.
Sabrinelle
Bedrane
Chers amis,
C'est en effet une bien triste nouvelle. Catherine était douce,
agréable et toujours pleine d'humour...
Je garderai des souvenirs très joyeux de sa présence et de son accueil
amical et généreux au Château dès ma première venue. Chaque fois que
j'étais perdu, c'est vers elle que je me retournais, je ne compte pas
les moments passés à discuter et rire avec elle au gré de la décade.
Elle offrait à tous une affection d'une rare qualité, notamment pour ce
genre d'événement intellectuel... Elle était pour beaucoup dans l'âme
de Cerisy et elle va nous manquer,
mais elle devrait rester encore pour bien longtemps dans le cœur et
l'esprit des cerisyens.
Avec mes sincères condoléances.
Amicalement.
Mathias
Béjean
Merci à Catherine qui s’est employée à faire vivre Cerisy et à le faire
bien vivre, c’est-à-dire avec le rayonnement que nous lui connaissons.
Le monde ne peut vivre sans des personnes qui portent la volonté et le
courage de le faire.
Merci à toi, Catherine.
Philippe Bernoux
Une bien douloureuse nouvelle en effet.
Catherine était admirable pour cette sorte d'héroïsme qu'elle
manifestait dans les souffrances qu'elle taisait, dans l'infatigable
dévouement qu'elle avait déployé auprès de son père, dans cette extrême
modestie où elle cherchait refuge, restant, comme dans l'ombre, celle
qui se cantonne au confort des participants et se plie à tout. On ne
pouvait que l'aimer. L'âge et l'éloignement m'interdisent le moindre
espoir de retourner jamais à Cerisy. Mais je souffre à l'idée qu'elle
n'y sera plus, que personne n'y trouvera plus sa présence douce et
généreuse.
Mon amitié à vous tous, mes Amis.
Jany Berretti-Follet
Mesdames, Messieurs,
Je vous prie tout d'abord d'excuser ma réponse tardive à votre message
informant de la disparition de Catherine de Gandillac. De fait, son
décès a coïncidé avec celui d'un de mes proches et j'avais donc eu un
autre deuil à gérer ces dernières semaines.
Je n'en ai pas moins été touché par la disparition de Catherine
(puisque je l'appelais par son prénom). J'ai eu la chance de la
fréquenter lors de mes trois participations aux colloques de Cerisy
(2011, 2013 et 2016) et je me réjouissais déjà de la retrouver lors ma
prochaine venue à Cerisy l'été prochain. Voici en quelques mots les
souvenirs que je garde d'elle, un peu
éparpillés...
Sa silhouette ramassée, trapue, un peu perdue dans son grand manteau
bleu. Son omniprésence discrète, du matin au soir, inscrivant avec une
régularité maîtrisée les activités de la journée sur le tableau et nous
rappelant quelques "rituels" auxquels il importait de "sacrifier". Sa
façon unique de me sourire, en me regardant de ses yeux d'un
bleu-gris indéfinissable, avant de m'embrasser sur les deux joues avec
la tendresse d'une mère. Ces moments de tendresse se multipliaient dans
la journée au fur et à mesure que les années passaient. Notre petit
rituel quotidien, qui consistait à commenter nos tenues du
jour, à l'heure du café...
Durant l'été 2013, nous avions longuement évoqué avec quelques
collègues la personnalité de Catherine, qu'un d'entre nous avait
qualifié de "vestale". Le terme nous a semblé parfaitement lui
convenir, elle qui montait la garde du château et qui en gardait l'âme
avec un dévouement sans pareil... Catherine me manquera, comme elle
manquera à Cerisy. Je n'oublierai pas
qu'elle fut près de moi lors de mes premières aventures dans ce
magnifique château et qu'elle m'a aidé, comme tout le reste de
l'équipe, à y trouver très vite mes marques... Bien sincèrement.
Sébastien Bertrand
Chère Edith,
Hélas oui ses gestes affectueux, sa présence vont nous manquer, mais
surtout je voudrais vous dire mon admiration pour la manière dont vous
l'avez aidée à survivre apres la mort de son père.
Cerisy était son seul repère. Elle m'a dit à plusieurs reprises qu'elle
en avait "besoin pour vivre" sur tous les plans. Sa reconnaissance de
ce que vous avez fait pour Elle était sincère et bien réelle.
Avec toute mon amitié et l'expression de mon sincère chagrin.
Francine Best
Bonsoir Dominique
Nous venons d’apprendre le décès de la petite Catherine. Son départ
nous attriste vraiment. J’aimais la voir arriver doucement dans la
salle à manger où elle distribuait ses baisers généreusement. Elle
aimait les « gens du Canada », m’a-t-elle dit un jour, avec son sourire
aussi espiègle que mystérieux. Et dans la bibliothèque, elle écoutait
toujours attentivement les exposés sans jamais poser la moindre
question. Elle était là, tout simplement.
Toute sa vie, je pense, s’est passée dans un grand service, humble et
modeste, des intellectuels qu’elle admirait sans servilité aucune. Avec
humour. Peut-être y avait-il en cela un prolongement de l’amour qu’elle
portait au grand penseur que fut son père Maurice. Je ne doute pas que
son départ soit une grande
perte pour Cerisy. Catherine laisse cependant, j’en suis sûr, une
partie de son âme dans le château. Et nous la sentirons encore roder
autour en juillet prochain quand nous serons à nouveau parmi vous.
En mon nom et au nom d’Ellen, pouvez-vous, s’il vous plaît, faire
parvenir cette note à Édith, à celle que nous appelons « notre
châtelaine ».
Gilles
Bibeau & Ellen Corin
Chère Edith,
Je voyais il y a un an et demi que Catherine souffrait tout en essayant
de faire tout ce qu'elle faisait à Cerisy depuis longtemps... recevez,
chère Édith, mes condoléances les plus profondément senties, car
Catherine était pour moi, comme pour beaucoup de cerisyens et
cerisyennes, une présence sûre et authentique... "she will be missed by
many...".
Bien amicalement.
Michael Bishop
Catherine de Gandillac était la gentillesse, la douceur et la sympathie
incarnée.
De 1980, quand j'ai fait sa connaissance, à août dernier, je ne l'ai
jamais vue autre, même les derniers ans où elle a connu les épreuves du
deuil et des misères physiques. Sa présence était aussi discrète que
sûre.
À chaque séminaire de Jean Ricardou, selon l'imperturbable rendez-vous
des repas, elle réunissait autour d'elle les texticiens de la première
heure, et c'était un bonheur que de lui raconter les péripéties des
rencontres.
Elle adorait rire, et nous riions beaucoup.
Aussi, même virtuelle, sa place sera toujours parmi nous.
Et réelle, dans nos cœurs.
Daniel Bilous
Comment parler de Catherine de Gandillac en rendant justice à son
immense douceur ?
Pour une fois, les mots semblent vains en ce jour où j’apprends avec
peine sa disparition... Je suis venue deux fois à Cerisy, en tant
qu’assistante technique pour les colloques Prigent et Ponge, en 2014 et
2015, dirigés entre autres par Bénédicte Gorrillot.
J’ai donc passé deux semaines à Cerisy, et appris à connaître un peu
Catherine qui distribuait chaque jour ses sourires et sa bienveillance,
sans oublier ses câlins réparateurs pour les assistants fatigués, et
toute personne qui en ressentait le besoin. Cela avait été mon cas, un
soir de grande fatigue et de contrariété : elle est venue me chercher,
m’a regardé, n’a rien dit et m’a simplement serrée dans ses bras en
silence, jusqu’à ce que je m’apaise. Elle avait envie que l’on se sente
au château « comme à la maison », et elle savait y faire ! Je me
souviens d’un matin où il pleuvait à verse et où elle guettait les gens
qui sortaient des dépendances pour rejoindre la salle de réfectoire
avec un parapluie pour les abriter... Avec mon amie Justine, assistante
comme moi, nous avions été touchées de cette attention. Ce ne sont que
quelques anecdotes parmi d’autres, il y aurait beaucoup à dire...
Durant ces deux semaines, elle était très souvent la première personne
que l’on saluait le matin, et la dernière à qui l’on disait bonsoir...
Elle était l’âme de ce château. Elle manquera profondément à tous les
amis de Cerisy, mais le château qui semblera bien vide sera rempli de
son souvenir, indissociable de ces lieux, elle qui a tant contribué, au
long des années, à en faire ce qu’ils sont aujourd’hui...
Par ce billet, je souhaite m’associer à la peine de la « Famille de
Cerisy », et j’adresse à tous de douces pensées...
Mélanie Blondel
Je n'ai connu Catherine que le temps d'une courte semaine à Cerisy, au
"colloque Handke" (2017), et pourtant, je garde d'elle un souvenir
inoubliable. L'un de mes premiers jours au Château, elle m'a invité à
partager un repas auprès d'elle et, à partir de ce moment, ce fut comme
si j'étais depuis toujours un habitué de la Maison. Cette délicate
attention de même que, par la suite, son constant et chaleureux sens de
l'hospitalité ont indéniablement marqué mon séjour. De cette expérience
très simple et toute personnelle, je crois que je parviens à mesurer la
perte que va représenter sa disparition pour Cerisy.
Je joins ma voix à ceux qui l'ont côtoyée au fil des ans pour offrir à
ses proches toutes mes condoléances.
Charles Bolduc
Catherine
de Gandillac
Les événements du présent font revenir à la mémoire des moments passés,
des figures qui les ont marqués. Catherine de Gandillac est dans
ma pensée et dans mes souvenirs. Elle est liée à Cerisy. Nous avions
fait connaissance en août 1993 à l’occasion de la décade « Schreber
revisité ». Jacques Schotte, Zvi Lothane venu de New-York, André
Bolzinger y avaient débattu de cet écrit important et difficile, de son
étude par Freud. Nous étions logés, mon mari et moi, dans la petite
maison où Catherine avait aussi sa chambre. Alors elle venait causer
avec moi. Le soir ou le matin sans doute ? Elle me parlait de son père
que nous avions rencontré aux soirées de la bibliothèque, de sa
vie. Nous échangions sur le présent, sur ses intérêts et sur les
miens. Je me rappelle avec émotion qu’en juillet 1995 elle était
venue m’écouter parler de l’Antigone de Sophocle, de l’interdit
d’exterminer . Nous avions discuté de la problématique
fraternelle, un des thèmes de cette décade (Mythes et
Psychanalyse). Il y eut d’autres décades où chaque fois elle
était là.
En 2006 nous sommes venus à Cerisy pour la dernière fois (Dans le
dehors du monde, Exils d’écrivains et d’artistes au XXe siècle).
Nous
avons retrouvé Catherine de Gandillac, pareille à elle-même. Nous
avions passé d'un siècle à l'autre...
Catherine était pour moi le visage accueillant et calme de Cerisy, dans
l’effervescence de la réflexion intellectuelle, dans la succession des
rencontres et des générations.
Claudie
Bolzinger
Je me permets de vous adresser toutes mes condoléances pour cette perte
qui est grande pour vous tous et pour nous aussi, amis de Cerisy.
Catherine était quelqu'un d'une très belle qualité humaine.
Sa bienveillance, son sourire chaleureux et son accueil attentif
éclairaient toujours les rencontres.
Personnellement, j'éprouvais autant d'estime que d'affection pour elle
et elle me manquera beaucoup.
Béatrice Bonhomme
Je suis très triste de la disparition de Catherine, cet été j'ai eu
l'impression que son séjour à Cerisy lui faisait du bien; c'était une
joie d'arriver au petit déjeuner et d'être accueillie par un lumineux
sourire et un chaleureux baiser, nous n'aurons plus notre Catherine
assise sur le fauteuil pendant les conférences à côté de la porte entre
la bibliothèque et le bureau d'accueil...
Elle restera le plus affectueux sourire de Cerisy.
Florine Bonnet
Sans me surprendre totalement, le décès de Catherine m’a fortement
attristé.
Si Cerisy a une âme, un esprit et un cerveau, elle en était aussi le
cœur, par ses touchantes et constantes demande et offre d’affection.
L’été dernier, il est vrai, Catherine émettait très franchement et
candidement quelques signaux de désarroi. Je souhaite de tout cœur que
ses derniers mois aient pu être sereins et apaisés.
Mais son sourire manquera à Cerisy.
Rodolphe de Borchgrave
C'est une nouvelle vraiment triste que celle-là. et qu'on ne voudrait
pas avoir reçu.
Merci tout de même de nous en avoir fait part, pour que nous tous qui
avons connu Catherine puissions lui adresser notre merci, pour tout ce
qu'elle a fait.
Gabriella Bosco
Chers amis de Cerisy,
C’est avec beaucoup de chagrin que je lis ce triste message. Je me
joins à vous dans votre belle réaction d’hommage qui souligne la valeur
humaine de Catherine et son rôle important dans le concept de Cerisy
comme étant surtout une communauté d’êtres humains défendant les mêmes
principes et les mêmes valeurs si sensibles au Château. Il s’agit
effectivement d’une force à préserver en témoignant respect au souvenir
de Catherine.
Merci, chère Catherine.
Philiep
Bossier
Chère Edith,
J'ai beaucoup de peine, car Catherine était pour moi une partie
"affective" de Cerisy depuis mon premier séjour en 1992.
Ma dernière rencontre avec elle cet été avait révélé son extrême
fragilité.
Oui, Cerisy est en peine.
Affectueusement.
Pierre Bouet
Tristesse d’apprendre que Catherine ne sera plus là...
Je garde d’elle un souvenir très ému, reconnaissant: elle a accompagné
tous les colloques auxquels j’ai assisté, je crois bien, elle faisait
vraiment partie de la Maison.
Mais d’année en année, c’est vrai, elle faiblissait.
En août dernier, sa maladie semblait évidente; pauvre chère Catherine,
nous ne te verrons plus...
Edith, chers amis de Cerisy, je m’associe à votre peine.
Daniel Bougnoux
Ma chère Edith,
Quelle tristesse que cette disparition.
Que d'amitié, que de souvenirs qui s'arrachent avec elle... son père et
tant d'amis... la trace vive de tant de rencontres... sa gentillesse et
son attention qui maintenaient une telle continuité dans les séjours à
Cerisy, si passionnants, si excitants, si fertiles pour tous les
participants... continuité rare et précieuse qui m'a tant attachée à
cette aventure.
Je pense à vous, à vous tous et m'associe à votre peine, et de tout mon
cœur je m'associe comme elle le faisait à l'espoir dans l'échange que
vous avez tous voulu garder dans la pérennité et la vitalité du projet
Pontigny-Cerisy.
Permettez moi de vous dire combien la présence de Catherine comme la
votre m'ont accompagnée et soutenue depuis les premières rencontres, il
y a des années, et l'émerveillement des découvertes vécues à vos
côtés... c'est ce qu'il nous faudra garder en mémoire.
Je vous prie d'accepter, avec mon émotion, l'expression de mon amitié
fidèle.
Adama Boulanger
Chers Édith Heurgon et Dominique Peyrou,
Je reçois votre courriel m'informant de la disparition de Catherine de
Gandillac.
J'ai tant de souvenirs d'elle: à la session consacrée à "Michel
Tournier", avec Maurice de Gandillac, ou celle sur "La lecture", avec
Raymond Jean. Il y a déjà plus de vingt ans !
Recevez toutes mes condoléances que je vous prie de transmettre à ses
neveux, à sa famille, et aussi à toute la grande famille de Cerisy. En
toute amitié.
Arlette
Bouloumié
Juste quelques mots pour vous dire ma peine à apprendre le décès de
Catherine de Gandillac.
Je ne saurais expliquer pourquoi, mais on ne pouvait pas ne pas l'aimer.
Elle était comme la bonne fée de Cerisy et j'ai du mal à me représenter
Cerisy sans elle.
Elle avait une rare qualité d'attention à l'autre.
Sa vie n'avait pas dû être toujours facile.
Avec ma vive sympathie.
Michel
Bourdeau
Comme je suis triste.
Catherine faisait partie de la vie de Cerisy.
Sa gentillesse et sa disponibilité à chacun et à tous nous manqueront.
Elle sera avec nous par la pensée.
Hélène
Bourgoin
Chère Edith,
Jje suis désolée d'apprendre la mauvaise nouvelle du départ de
Mme de Gandillac.
Avec toute mon amitié. Bien à vous.
Dominique Bourgois
Le départ, parmi nous, de Catherine de Gandillac
est une page qui se tourne dans la vie de Cerisy. Paradoxalement le
plus remarquable chez Catherine, c’était sa capacité à ne pas se faire
remarquer, en assurant là où elle se trouvait une présence discrète,
cordiale et efficace, mais qui tôt ou tard avait la capacité de vite
attirer l’attention.
Je m’associe à votre peine, tout en gardant en mémoire une belle figure
qui a su dans la sérénité qu’elle imposait, assurer l’accueil des
sessionnistes de Cerisy, une figure qui continuera de marquer le lieu
de son ombre apaisante. En union de pensée avec vous.
Jean-Pierre
Boutinet
Chers amis,
La disparition de Catherine de Gandillac nous en fait prendre
conscience : notre fréquentation de Cerisy est variable, mais ancienne.
Effectivement, le sourire de Catherine est associé à chacun de nos
séjours.
Nous reviendrons, longtemps et souvent, espérons-nous.
Et chaque fois, nous saluerons sa présence immanente.
Hélène
et Armand Braun
Cher(e)s ami(e)s,
Je suis attristé par la disparition de Catherine, et tenais à vous
témoigner ma sympathie. Je suis heureux d'avoir eu l'occasion de parler
à nouveau avec elle en août. D'elle je peux dire ce que vous savez déjà
: elle était une très belle âme, une personne d'une immense et
constante tendresse, qui savait ce qui importe le plus, en deçà et
au-delà des discours.
Je vous embrasse (aussi chaleureusement qu'elle le faisait).
Antoine Caille
Chers amis,
C'est avec une peine réelle que j'accueille cette nouvelle.
J'avais eu l'honneur et la joie de partager des moments de conversation
avec Catherine en 2013, au colloque
Césaire, en particulier à
l'occasion du décès de sa soeur, survenu durant le colloque.
Madame de Candillac était une grande dame par l'esprit et le cœur.
Je suis heureuse de l'avoir rencontrée et de lui avoir parlé.
Elle reste vivante dans mes souvenirs émus.
Cordialement.
Bernadette Cailler
Je suis très triste de la disparition de Catherine de Gandillac...
Son regard clair et sa voix chaleureuse restent très présents.
Sa générosité était rayonnante.
Colette Camelin
J’ai rencontré Catherine de Gandillac ainsi que son père à Cerisy.
L’été, Cerisy était leur famille.
Avec vous.
Pierre Campion
Chère Édith,
Le noir n'est pas l'absence.
Le vide n'est pas le néant.
Stellaires amitiés.
Michel Casse
La tristesse et tous ces souvenirs qui remontent comme autant de
bouquets que je voudrais offrir.
En vingt ans de colloques la proximité de Catherine et de son père, les
matinaux du petit déjeuner et cette attention filiale qui était si
douce pour Maurice et Catherine.
La petite femme aux yeux clairs qui nous accueillait, sourire et
cigarette à la lèvre.
Elle était au Chateau la bienveillante, "le cœur simple" que nous a
laissé Flaubert.
Une belle personne modeste et remplie de cette tendre humanité, de
cette forme de fraternité qu’elle accordait à chacun d’entre-nous.
Je deviens un peu orphelin elle qui m’appelait "camarade".
C’est plus qu’une émotion que nous devons partager, Catherine était une
part de cette âme qui donnait aux colloques un sentiment familial.
Je suis triste, heureux de l’avoir souvent croisée en ce début d’août,
mais triste de cette future absence.
Je suis avec vous tous car l’épreuve est douloureuse : partageons-la.
Mon salut combien triste.
Jean Cassio
Madame, Monsieur,
Très touchés par la disparition de Catherine de Gandillac et par votre
lettre,
Nous vous adressons nos plus sincères condoléances et l’expression de
notre amical soutien dans cette terrible épreuve.
Alexandre et Iwona
Castant
Chère Edith,
J'apprends seulement aujourd'hui la disparition de Catherine et cette
nouvelle me peine infiniment,
— avec vous et tous les amis de Cerisy.
Depuis le colloque Pierre Michon, le beau souvenir de Cerisy ne m'a
jamais quittée, et notamment celui, toujours vivant, de Catherine.
Je revois sa présence joyeuse, son sens de l'accueil chaleureux, son
sourire lumineux,
— elle était une bénédiction.
Je la garde en mon cœur.
À vous, chère Édith, toutes mes bonnes pensées et mes voeux pour Cerisy
dont Catherine était inséparable.
Bien amicalement à vous.
Agnès Castiglione
Chère Edith,
C’est une des mémoires de Cerisy qui s’en va avec Catherine.
Discrète mais attentive à tous, chaleureuse mais caustique au besoin,
gardienne des us et coutumes du château mais sans esprit de sérieux
inutile, elle a contribué à rendre le séjour de nombre d’entre nous
plus réussi et plus fraternel.
Elle savait détecter, je crois, les âmes un peu perdues, et les
réchauffer de sa bienveillance.
Bien tristement à vous tous.
François Chaubet
Merci de nous avoir informés de la disparition de Catherine de
Gandillac.
Nous avions fait sa connaissance cette année lors du colloque Simone
Weil ; nous avions de suite sympathisé ; elle était très
attachante
tant elle était affectueuse et paraissait fragile. Elle demandait qu’on
la prenne en photos et nous avons eu le temps de
les lui faire parvenir. Nous garderons un souvenir ému de cette petite
femme aux magnifiques
yeux bleus et au sourire éclatant.
Bien cordialement.
Robert et
Marie-Noëlle Chenavier
Chers amis, chers responsables de Cerisy,
Votre long courriel me touche beaucoup. Oui, le regard bleu vif, le
sourire et l’affection de Catherine,
manifestée de tant de manières, nous manquera.
Mais, comme un fantôme bienveillant, elle demeurera présente dans les
murs du château.
Et ceux d’entre nous qui reviendront à Cerisy pourront reprendre à leur
compte ce qu’a écrit Michel de Crayencourt — le père de Marguerite
Yourcenar — à la mort en couches de son épouse :
"Il ne faut pas pleurer pour ce qui
n’est plus, mais sourire de ce qui a été".
En pensée avec vous tous.
Roselyne
Chenu
Chère Edith,
Je viens d'apprendre la disparition de Catherine. C'est une figure du
CCIC qui disparaît, une figure douloureuse mais
emblématique, qui témoignait à sa manière de la puissance de l'accueil
bienveillant du CCIC, de l'humain dans cet accueil. Vous me l'aviez dit
en 2016, je sais combien les dernières années
avaient et auront été difficiles, pour elle et pour vous.
Je vous présente par ces quelques mots, porteurs de mes pensées de
tristesse et d'amitié, mes profondes condoléances. Bien fidèlement.
Jean-François
Chiantaretto
Catherine
de Gandillac in memoriam
C’était dans les années soixante-dix; j’étais jeune et pleine d’espoir.
À Cerisy, j’ai rencontré des gens passionnés, qui voulaient
changer le monde. Le soir, nous montions au village boire un
calva, et nous discutions tard dans la nuit. Parmi nous se trouvait
une jeune femme ravissante, avec un sourire qui illuminait le coin
sombre du café où nous étions assis. C’était Catherine de Gandillac.
Elle accompagnait ses parents, Geneviève et Maurice, qui assistaient la
famille Heurgon dans le bon déroulement des colloques de Ceris
Les années ont passé; Geneviève disparue, Maurice devenant âgé,
Catherine a pris la relève. Elle était toujours là, s’occupant de son
père, s’occupant de nous, saluant grand et petit avec un baiser tous
les matins. Quand on disait bonjour à Catherine, on savait que la
journée était commencée. Et on savait qu’il était temps de bientôt se
coucher quand
Catherine, avec sa douce présence, faisait le tour de la cave pour dire
bonne nuit.
Les illusions de jeunesse se sont assez vite évaporées, et Catherine a
eu sa part de désespoir. Sa vie n’a pas toujours été facile; pourtant,
on sentait qu’elle avait gardé son intégrité et sa dignité, sous une
apparence discrète. Elle a toujours été très simplement vêtue, sweater
et jeans dans sa jeunesse, un habit bleu ces dernières années. Mais
l’été dernier, elle s’est aventurée à mettre un col roulé lilas, qui
lui allait bien. Je l’ai félicitée, car il me semblait que c’était un
signe: elle se sentait moins ”blue”.
Je penserai à Catherine avec beaucoup de tendresse.
Bente Christensen
Chers amis,
La disparition de Catherine enlève à Cerisy une partie de sa rayonnance
intérieure. Sa présence si bienveillante, ses embrassades chaleureuses
et ses occasionnels bisoux donnaient un toucher unique à nos venues
dans le château. Elle reste dans nos meilleurs souvenirs comme un
centre magnétique autour duquel nos parcours dans le château se
retrouvaient au moment des repas, des pauses, brefs aux meilleurs
moments de la vie cerisienne, où ses remarques et son sourire venaient
nous reconnecter à la présence affective qui fait le charme et la force
de Cerisy.
Ceux qui ont eu la chance de la cotoyer garderont en eux l'empreinte de
son contact si pénétrant.
Merci, Catherine, pour tout ce que cette empreinte renforce d'humanité
en nous !
Yves
Citton
Chère Édith, Cher Dominique Peyrou, Chers Amis,
La disparition de Catherine m'affecte profondément. J'adresse à sa
famille et à vous qui avaient été à ses côtés mes condoléances sincères
et émues.
Ce sont nous tous, attachés à Cerisy, qui sommes dans la peine, tant
Catherine, encore tout récemment ce mois d'août, a déployé son sourire
bienveillant et son intense présence, ceux-là mêmes qui fondent cet
accueil que vous nous réservez.
En attendant de revenir vers vous pour un plus long hommage, soyez
assurés de toute ma sympathie.
Chantal Clouard
Je suis bien attristé par la disparition de Catherine et adresse mes
sincères condoléances à toute l’équipe de Cerisy, qui œuvre si
efficacement pour l’intelligence et la culture, depuis si longtemps.
Ayant passé les 80 ans, je ne suis plus très mobile et n’ose plus
m’aventurer, depuis ma Franche-Comté natale, vers les rives de
l’Atlantique. Ne m’en veuillez pas.
Très amicalement à toute l’équipe de Cerisy.
Jean-Paul Colin
Chers amis,
C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de Catherine
de Gandillac.
Comme tant d'hôtes de Cerisy, j'ai toujours apprécié sa gentillesse et
son dévouement : la chaleur de son accueil faisait qu'on se sentait
immédiatement chez soi et, jour après jour, personnellement entouré
d'attention et d'affection. Et si l'on avait quelque problème, on
savait qu'on pouvait s'adresser à
elle pour essayer de le résoudre.
Elle était un des génies du lieu et une des chevilles ouvrières de
cette machine compliquée qu'est le déroulement d'un ou deux colloques.
Un visage et une présence que je n'oublierai pas et qui nous manqueront.
Michel
Collot
Chère Édith, cher Jean-Christophe, bien chers tous,
Alain et moi partageons votre tristesse et vous adressons nos
condoléances, ainsi qu’à sa famille.
J’ai recherché hier les rares photos que j’avais faites de Catherine,
et retrouvé celle-ci, de juillet 2014.
J’y ai ajouté quelques mots...
Bien à vous.
Jackie
Constant-Hélivérac
C’est avec un grande peine que j’apprends la mort de Catherine de
Gandillac.
Je me permets d’adresser à sa famille et à ses proches toute ma
sympathie en ces moments difficiles.
Qu’elle soit remerciée pour tout le fantastique travail accompli au
cours de ces soixante dernières années.
Cerisy lui doit beaucoup !
François Cooren
Cher Jean-Christophe,
Merci pour ton message, et de nous avons tenus informés de cette
terrible nouvelle. C'est vraiment impensable, et je suis encore sous le
choc, même plusieurs jours après. Toutes mes pensées vont à l'équipe de
Cerisy et à tous ceux qui ont eu l'immense chance de côtoyer Catherine,
une si belle personne. Elle va affreusement nous manquer, et je n'ose
pas imaginer ce que ce sera pour ceux qui la voyaient et vivaient avec
auprès d'elle plus de 10 jours dans l'année, toi en particulier, Edith,
et
les gens du château.
Je me suis rapprochée de Saphia, qui m'a gentiment proposé de
m'associer à quelques proches pour une jolie idée, celle d'un arbre à
planter au château.
Je ne sais pas si quelque chose a été prévu au nom des texticiens ?
Quoi qu'il en soit, je t'adresse, à toi et à l'équipe, toute mon amitié.
Amandine Cyprès
Chère Edith,
J’ai appris le décès de Catherine qui me touche
sincèrement puisque j’avais à chaque saison le plaisir de la retrouver.
Lors de la dernière session consacrée à Simone Weil, nous étions même
devenus voisins de palier aux Escures... Je garderai le souvenir d’une
belle personne qui par ses beaux yeux
bleus clairs a pu garder l’éclat de sa jeunesse. J’ai toujours été
impressionné par sa chaleur humaine et sa gentillesse. Attentive aux
rituels de repas, et en particulier au petit déjeuner, elle exprimait
une réelle tendresse pour les êtes humains et elle possédait une
mémoire affective assez exceptionnelle. C’était une bonne personne dans
le meilleur sens du terme, ayant le
sens de l’écoute et de l’attention.
Je sais que jusqu’au bout, vous et votre famille avez tenu à
ce que Catherine garde toute sa place au sein de la Communauté de
Cerisy. Elle est partie dans la dignité et son souvenir restera
intimement lié à l’histoire magique du château qui saura se renouveler
à chaque génération.
Francis
Danvers
Chers amis,
C’est une bien triste nouvelle que vous m’apprenez. Je me souviendrai
de la présence chaleureuse de Catherine de Gandillac, lors de chacun
des colloques auxquels j’ai participé. De son sourire, de son attention
aux autres. Vous décrivez bien son accueil et l’affection qu’elle
témoignait à tous les hôtes de la Maison. Je suis heureuse qu’elle ait
pu venir encore en août dernier à Cerisy, et qu’elle ait été si bien
accompagnée.
Toutes mes pensées vont à ses proches, et à toute l’équipe à qui elle
va beaucoup manquer.
Je vous embrasse comme Catherine m’embrassait, avec beaucoup de cœur.
Cécile De Bary
Chère Edith et amis de Cerisy,
Je partage votre chagrin, la disparition de l'une de âme de Cerisy sera
ressentie comme un manque pour celles et ceux qui ont bénéficié de son
accueil, de son attention au bien-être de chacune et chacun.
Mes condoléances à sa famille.
Francine Depras
Je suis un nouveau à Cerisy où j'ai participé au colloque "Handke" à la
fin du mois d'août. Je n'ai que brièvement aperçu Madame Catherine de
Gandillac lors de mon arrivée où elle m'a salué d'un sourire, mais je
me permets de m'associer à votre peine.
Avec mes meilleures pensées.
Pierre Deshusses
Attristée moi aussi par cette nouvelle : j'ai un souvenir vivace de
Catherine de Gandillac, puisque chaque fois que je suis venue à Cerisy,
elle était présente, attentive, discrète, nous accompagnant, nous
accueillant. J'ai eu aussi l'immense privilège de rencontrer son père,
Maurice de Gandillac, qui délivra quelques mots lors de la disparition
de Paul Ricœur, en mai 2005, et qui manifestait tant d'humour. Nous
n'oublierons ni Catherine ni Maurice de Gandillac, et revenir à Cerisy
sans Catherine provoquera un étrange sentiment de vide.
Cordialement à toute l'équipe de Cerisy, à Edith Heurgon, à Dominique
Peyrou et à sa famille, et avec amitié.
Patricia Desroches
Chère Edith, Chers proches de Catherine,
Je vous adresse mes affectueuses condoléances suite à la perte de
Catherine, qui s’est donc littéralement éteinte à la vie.
J’en retiendrai sa gentillesse, ses demandes d’affection, ses attitudes
naïves et ses moments "ailleurs".
À bientôt, à Cerisy.
Claire De
Vriendt-Goldman
Chère Edith Heurgon, Chers amis,
C'est une triste nouvelle en effet.
Je suis venu à Cerisy pour la première fois en août dernier ; le
sourire et l'intelligence de Catherine de Gandillac font partie des
signes qui me mirent tout de suite à l'aise, face à l'impressionnante
galerie des grands ancêtres, et dans ce stimulant mélange de discours
enchevêtrés.
Qu'elle demeure dans nos pensées...
Francis
Drossart
Chère Edith Heurgon, chers amis de Cerisy,
Jean-Marc et moi sommes confus de manifester notre peine avec retard,
retard dû en partie par le fait que nous étions à l’étranger au moment
du décès de Catherine.
Il est émouvant de lire l'unanimité des témoignages sur la gentillesse
et la douceur de Catherine, son écoute et son rôle dynamisant à
Cerisy, pour son attention à tous et à tout, qui pouvait se manifester
à travers des petits riens, des gestes de tendresse très touchants.
Nous connaissions à peine Catherine mais, d’emblée, nous avons pu
ressentir la force de sa présence, en particulier lors de l’année
Rousseau en 2012 pour le colloque sur "l'Émile". Alors qu’il avait sans
doute eu du mal à se déplacer, ou qu’il avait manifesté une grande
fatigue, Jean-Marc avait dit à Catherine en guise d’explication: "J’ai
la maladie de Parkinson". Elle l’avait regardé avec une grande douceur
et beaucoup d’empathie et elle l’avait pris dans ses bras en silence.
Puis elle lui avait souri. Telle était la chaleur humaine de cette
femme attachante, sensible, et mystérieuse.
Nous vous adressons à tous nos très sincères pensées.
Anne-Marie Drouin-Hans
et Jean-Marc Drouin
Chère Édith, chère Dominique
Je suis bien triste d'apprendre la disparition de Catherine de
Gandillac.
Ce sont bien des souvenirs de Cerisy pas toujours ensoleillés, mais
toujours chaleureux et intelligents qui reviennent.
Croyez en mon amitié.
François Dubet
Aux proches de Catherine de Gandillac,
Je revois l’indescriptible regard bleu de Catherine de Gandillac dans
les salles, les couloirs, sur les terrasses du château de Cerisy. Elle
était l’accueil amical et discret, l’apaisement, le secours,
l’attention constante à tous. Pour ceux et celles qui l’ont connue là,
son ombre demeurera...
Je partage votre peine.
Francine
Dugast-Portes
Hommage
à Catherine de Gandillac – mardi 28 novembre 2017
Je t’appelais La Souris Bleue. Chaque été, depuis dix-huit ans, je te
retrouvais à l’accueil du secrétariat là où tu stationnais. Tu nous y
attendais devant le tableau des attributions des chambres. Les gens
entraient, les grands, les gros, les timides, les fanfarons. Depuis
tant d’années, Catherine, tu les connaissais par cœur, les
reconnaissais, savais leur nom dès que tu les avais vus
une seule fois. C’est ton sourire qui nous accueillait. Tu nous tendais
le plan du château pour que chacun découvre où il allait loger.
Catherine, La Souris Bleue, avec ton air d’ailleurs, tu savais tout,
entendais tout, ton œil bleu toujours aux aguets et tes oreilles en
alerte. Tu aurais pu en raconter des histoires depuis que tu passais
tes étés
dans ce haut lieu du penser ensemble, du vivre ensemble, loin des
tumultes de l’urgence. Mais tu ne disais rien. Tu étais La souris
Bleue, la secrète, mais dont la présence rayonnait.
Tout le monde te connaissait, te reconnaissait d’emblée, avec tes
cheveux gris bleutés, coupés courts, ton ensemble de jean bleu passé,
toujours le même, ton tee-shirt bleu, toujours le même, tes sandales de
cuir brun, toujours les mêmes. La même tenue depuis combien d’années?
Et tes yeux bleus, si bleus qu’ils éclairaient ton visage d’une lumière
marine.
Depuis tant d’années, Tes petits pieds menus glissaient sur les sols
parquetés, sur les tapis épais, sur les dallages. Avant qu’on te
sollicitât, tu étais là, devançant tous les besoins, tous les désirs.
Tu étais là, Catherine, La Souris Bleue, à l’écoute de nos moindres
désirs. Le premier soir, au grenier, tu passais
furtive devant chacun avec ton plateau de petits verres ambrés. La
Petite Souris Bleue, tu servirais le traditionnel verre de calva,
distribuais le calendrier du colloque. Chaque matin, ceux qui prenaient
tôt leur petit déjeuner, te
retrouvaient, assise toujours à la même place. Souvent, je me
suis placée à tes côtés. Tu embrassais chacun des arrivants. C’était
une coutume immuable, ton baiser du matin, Catherine.
Lorsque, dès le lendemain, commençaient les communications, durant tant
d’années, tu asseyais ton père, le vieux et célèbre philosophe,
président honoraire, sur le canapé du premier rang. Catherine, tu lui
réservais la même place, parce qu’il entendait mal, mais ne perdait pas
un mot même quand il paraissait s’assoupir. Je me suis souvent assise à
ses côtés. Tu prenais ta place sur une chaise près de la porte du
secrétariat. Longtemps, Catherine, tu as assisté à toutes les
communications,
écoutant sans jamais intervenir. Au fil des années, tu s’absentais
discrètement de temps en temps.
Catherine, tu appartenais à ce lieu hanté
d’intelligence. Pendant les repas, tu veillais. C’était ton rôle,
toujours en bout de la même table pour pouvoir te lever à la moindre
alerte sans déranger personne.
Catherine, tu descendais souvent à la cave lors des soirées dansantes.
Tant qu’il y avait de la chaleur humaine, tu étais là. Tu étais comme
ça. Tu redoutais plus que tout la solitude au fil des ans. Je t’imagine
jeune, dansant avec frénésie. Mais cette partie de ton existence, tu
l’avais enfouie.
Quand la soirée s’achevait, Catherine, La Souris Bleue, tu préparais le
tableau blanc, pour la journée suivante, grimpée sur ton escabeau.
Puis, quand le château était endormi, tu faisais le tour du château
pour vérifier. Vérifier, une mission dont tu s’acquittais avec sérieux.
Tu éteignais les micros, les ordinateurs, les lumières. Rien ne
t’échappait. C’est aussi toi qui installais les gens pour la photo de
groupe,
rassemblais les commandes des photos, passais de table en table et
notais les noms de chacun. Puis, tu les distribuais lorsqu’elles
étaient développées.
Combien de fois, nous avons partagé le moment sacré de la cigarette !
Combien de fois, je t’ai parlé. Tu écoutais et te taisais mais je
savais parfaitement que tu enregistrais tout. Toujours cette vie par
délégation. Pourtant, tu avais eu une vie,
certaines indiscrétions circulaient. Tu n’avais pas toujours été La
Souris Bleue de l’ombre. Tu avais aimé souvent, avais été aimée avec
passion mais c’était si loin. Tu te mettais au service de. Pour
exister. Meilleur moyen de t’oublier.
Catherine, tu paraissais si paisible, si sage, tu t’étais, en
fait, au fil des années, anesthésiée. Tu paraissais
imperturbable, peut-être qu’au fond de toi tu riais, mais
nul n’en saurait rien.
Les dernières années, ton sourire est devenu plus triste, ton regard
plus lointain, ta démarche plus hésitante. Même si tu détestais
utiliser une canne, tu t’y résignais, je te sentais
t’enfermer, renoncer à la vie. Tu déléguais par obligation, tu
t’éteignais doucement.
Ta perte est irrémédiable, tu vas laisser un vide énorme. Plus
personne ne fumera près de toi, plus jamais tu ne nous réchaufferas de
son sourire, plus personne ne pourra recevoir tes baisers même si
parfois ils nous semblaient trop. Catherine, La Petite Souris Bleue, tu
laisses un vide définitif et
irremplaçable. Avec ton absence, une des mémoires des lieux disparaît.
Nous ne t’oublierons pas. De là où tu es, j’espère que tu trouveras
enfin la paix.
Pierrette
Epsztein
Vous êtes, Catherine de Gandillac, dans mon souvenir, comme une
présence maternelle, attentive à tous, quelque part consolatrice de
cette condition humaine que ne cesse, au fond, d'interroger sous toutes
ses formes, chaque colloque de Cerisy. Je ne veux pas oublier cette
image de vous, presque mystérieuse.
C'est en 2012, un matin. La veille il y a eu une soirée de chansons
accompagnées au piano, tirées de mon livre Les années, et qui ont été
reprises joyeusement par l'assistance. Au bas de l'escalier, avant le
petit-déjeuner, vous êtes là, vous me prenez la main, ne la lâchez plus
et vous entonnez Les amants d'un jour.
Nous chantons toutes les deux à
pleine voix, les mains unies, les couplets, le refrain et ça m'a fait
mal et ça m'a fait mal. Et je vous ai bien aimée.
Annie Ernaux
J'ai beaucoup de peine...
Antoine Faivre
Chers amis,
J'éprouve une grande tristesse.
Une fois arrivés à Cerisy, dés qu'on rentrait dans le champ magnétique
de son regard et de son sourire, on avait le sentiment de devenir la
personne la plus importante au monde, et on se sentait honoré par son
tutoiement immédiat.
J'éprouve aussi une grande reconnaissance.
De tout cœur avec Edith, Dominique et toute l'équipe.
Olivier
Favereau
Son sourire et son immense gentillesse, dont j'avais gardé le souvenir
après un colloque en 2009, restent bien présents en effet.
Elles les a aussi donnés en partage aux occupants patients du petit
bureau, toujours accueillants: merci encore de votre accueil à tous !
Continuez, continuons !
Avec une pensée particulière à Edith Heurgon.
Suite trajective d'une visite à Coutances et de la venue à Lyon ce
mercredi de Jean Pascal Léger autour de Tal Coat, qui sera l'occasion
de revivre le merveilleux moment offert.
Isabelle Favre
Chers vous tous et chère Edith,
Je suis vraiment consternée d'apprendre cette bien triste nouvelle...
Notre vie tient donc à ce fil si fragile que nous oublions trop souvent.
Catherine était la lumière du matin — même par gros temps de pluie et
de grisaille; car malgré nos yeux encore ensommeillés de
notre nuit cerisienne, son sourire généreux, ses bises chaleureuses
nous accueillaient tous avec tant de spontanéité affectueuse que nous
nous sentions soudain tout ragaillardis pour aller parler ou écouter
les exposés du matin... et pour d'abord croquer alors sans réserve aux
douceurs du petit déjeuner dont elle savait aussi veiller au bon
déroulement.
Elle réussissait de façon incroyable, à se tenir opportunément partout
où il fallait être, pour que chacun trouve sa place, réponses aux
problèmes de toutes sortes, malgré sa fatigue assurément visible ces
dernières années, pour qui l'avait connu depuis longtemps. Préposée un
temps à la cloche d'ouverture de séance, à la
mise à jour de tableaux d'annonces, de commandes des
photos rituelles à chaque colloque, elle s'activait ainsi au sein de
l'équipe de Cerisy, au fonctionnement des activités et auprès de nous
tous, pendant tous les séjours.
Je la revois, toujours très attentive aux travaux exposés dans la
bibliothèque, assise sur la petite chaise accolée au sas de la porte du
secrétariat d'accueil, mais aussi tout autant prompte à s'éclipser avec
discrétion pour régler un appel, un accueil ou une possible situation
en ce secrétariat dont elle se faisait la veilleuse. Dès son retour,
elle reprenait sa place non moins discrètement, crayonnait parfois des
notes, et veillait encore aussi au bon fonctionnement des micros, des
lumières, des enregistrements...
Elle veillait ainsi au grain comme une véritable petite mère, pour
offrir le plus de confort et de plaisir à cette hétéroclite si immense
famille des Cerisiens de quelques jours.
Nous allons donc tous chère Catherine ressentir ton absence. Ta
présence, tes rires, ta chaleur vont beaucoup nous manquer lors nos
prochains séjours, mais tous ceux qui t'ont connue les garderont en
leur
cœur et leur mémoire, car tu as su habiter ces lieux et y laisser
empreintes.
Bonne route en ton nouveau séjour, hors de notre portée.
Mireille
Fognini
Pour avoir eu l'occasion à l'été 2016 au cours du colloque Jean Paul
Michel de rencontrer Catherine de Gandillac, nous nous associons
à
votre chagrin.
Nous garderons le souvenir d'une personne accueillante, très attachante
et d'une grande curiosité intellectuelle.
Toute nos condoléances à la famille.
Joëlle et Jean-Marc
Fournier
Chers amis de Cerisy,
Pourtant nous ne la connaissions pas depuis longtemps, mais son accueil
à Cerisy, son sourire, sa bienveillance éclairaient toujours notre
arrivée d"une gentillesse attentive.
Catherine était une amie, une vraie amie, comme peut l'être Cerisy.
Très simplement nous vous disons à tous, notre peine, avec notre
souvenir ému.
Armand, Monique et
Hadrien Frémont
Chère Edith,
La mort de Catherine me touche.
Cerisy sans Catherine n'est plus tout à fait pareil. Une tendresse
parfois bouleversante s'y fera plus discrète.
Je t'imagine à la peine, avec la famille, les collègues et les amis de
Cerisy.
Je te transmets ma proximité en ces moments de tristesse.
En toute amitié.
Olivier Frérot
Nous sommes attristés d’apprendre le décès de Catherine de Gandillac.
Nous l'avions rencontrée seulement lors de 2 sessions — à Cerisy
bien sûr — auxquelles mon mari participait : en 2011 (Stanislas Breton)
et cet été autour de la figure de Simone
Weil mais elle était "un visage"
qui ne s'oublie pas.
Il y a des regards qui habitent un paysage, ainsi les yeux de Catherine
de Gandillac — et son sourire aussi — resteront attachés pour moi à ce
lieu magique qu'est Cerisy.
Celle-ci venait régulièrement vers mon mari, le remerciant de ses
propos, de sa présence et cet été encore davantage. Je l'ai cherché
moi-même du regard dès notre arrivée : son discret attachement à mon
mari, Emmanuel, m'a touchée. La grâce de son infinie délicatesse
rayonnait en ces instants de sa joie, de son affection avec toute la
part de mystère qui l'enveloppait et nous enveloppait aussi.
"Ce qui ne peut se dire s'en va hurler au fond de l'âme" (Christian
Bobin) mais, là, Catherine de Gandillac a trouvé son chemin. Barbara
Streisand chante Avinou Malkenou : "Inscris-nous en bénédiction dans le
Livre de la Vie". Et à l’écoute de l'interprétation émouvante de ce
chant où s'allie l'Art et la transcendance, quelque chose du regard de
Catherine de Candillac me revient et s'y attache joliment, et je sais,
oui, que nous ne l’oublierons pas...
Nous partageons la peine de ses proches et des Amis de Cerisy.
Chantal
et Emmanuel Gabellieri
Cette nouvelle me bouleverse.
Certes sa santé s'était fortement dégradée et l'avenir devenait de plus
en plus préoccupant, mais notre Catherine restait notre Catherine.
Françoise Gaillard
Cher Cerisy et plus précisément Chère Edith, toujours là, à travers
vents et marées,
Je suis infiniment triste de la disparition de "Catherine", Catherine
de Gandillac que j’aimais beaucoup, avec qui j’avais noué une relation
de véritable amitié, ce qui me faisait deserter souvent la grande salle
intérieure pour m’asseoir à sa table dans le hall.
Tout est juste dans ce que vous écrivez: Catherine toujours présente,
veillante, accueillante...
affectueusement. De l’arrivée au départ, préoccupée aussi de nos
réflexions sur les
conférences, les découvertes, les contrariétés. Oui on faisait partie
de la maison et elle-même ne faisait qu’un avec
Cerisy.
Cerisy, que j’ai connu avec Maurice de Gandillac, Catherine Peyrou,
Jacques Peyrou, Catherine et vous-même entre peut-être 1978 et 2013.
Logée dans tous les bâtiments au fur et à mesure des travaux de
transformations des lieux et de mes ans.
Oui, lorsque je pense à Cerisy, Catherine est là, dans mon paysage
privé.
Veuillez bien recevoir l’expression de mon profond attachement à Cerisy.
Françoise
Gaudin
Transmettez mes sincères condoléance à Çiva et l'expression de toute
l'affection que nous avions pour elle.
Thierry Gaudin
Catherine de Gandillac était toujours assise dans son fauteuil près de
la porte qui donnait dans le bureau du secrétariat.
L'embrasser le matin avant les conférences juste après la cloche était
un des repères de Cerisy...
Son sourire manquera, son souvenir restera présent.
Véronique Gazeau
Chère Edith,
Je m’associe à l’hommage rendu par Olivier à Catherine et je vous
témoigne de toute ma sympathie dans les circonstances.
Bien amicalement.
Alexandre Gefen
Chère Edith,
J'apprends que Catherine de Gandillac nous a quittés et je m'en
attriste. Sa présence attentive et discrète participait du charme de
Cerisy, et je garderai le souvenir de son sourire.
Avec mes pensées de sympathie et d'amitié.
Michèle
Gendreau-Massaloux
Ce petit mot pour vous dire le souvenir ému que je garde de Mme
Catherine avec qui j'ai plusieurs fois l'occasion de passer des moments
agréables, à l'heure des repas surtout, à l'occasion de deux colloques
pendant ces dernières années.
Mes condoléances à vous tous.
Stefano Genetti
Je m'étais habitué, depuis des années, à sa présence, discrète et
prévenante, à l'occasion des colloques.
La dernière fois que je l'ai vue, il n'y a pas longtemps d'aillleurs,
je m'étais étonné d'une sorte de ressemblance de sa figurine fragile
gentille et dansante, une libellule presque, avec ma mère à ses
derniers jours, toute amertume de la vie enfouie dans le courage d'une
dédition aux autres, vers ses fils pour ma mère — mais c'était déjà
beaucoup avant et après la guerre mondiale —, vers ces enfants adoptifs
que semblaient être les participants aux colloques, pour Catherine.
Ne m'en voulez pas, chers amis de Cerisy, si au prochain colloque, en
arrivant, ma premier question sera : Et Catherine, elle va mieux ?
Andrea
Genovese
Chère Edith Heurgon,
C'est avec tristesse que je viens de prendre connaissance de votre
courriel annonçant le décès de Catherine de Gandillac.
Je me souviens bien d'elle, rencontrée lors de mon séjour à Cerisy en
2007, et je garde le souvenir d'une personne très attachante, car
sensible et chaleureuse. Je ne l'ai malheureusement que trop peu et
brièvement connue, mais elle fait partie de ces gens discrets qui ont
l'art de laisser une trace à la fois douce et prégnante dans la
mémoire. Il y avait une candeur d'enfance dans son sourire. Et,
m'avait-il semblé, une fragilité qui affleurait.
Vous écrivez dans votre courriel qu'avec la disparition de Catherine
"Cerisy perd une part de sa force" ; j'ai envie d'ajouter : et un peu
de sa grâce. Mais je ne doute pas que Cerisy demeurera un lieu
d'accueil ouvert et amical. Ce qui a été semé de longue date ne va pas
s'effacer.
J'imagine combien cette disparition doit vous affecter, vous et tous
ses proches, et je vois dis toute ma sympathie, avec mes bien amicales
pensées.
Sylvie
Germain
Chers Amis,
Je mesure votre peine et celle des amis de Cerisy à l'occasion du décès
de Catherine de Gandillac.
J'avais été sensible en effet à son accueil chaleureux et affectueux
qui faisait de celle ou celui qui en bénéficiait un hôte singulier, en
lui permettant de se sentir membre de "la grande famille" de Cerisy.
Cette forme originale d'accueil, qui pouvait surprendre en ces temps
d'urgence et de distance, de méfiance aussi parfois, avait le don de
nous enseigner qu'une autre forme de rencontre pouvait exister et
porter les personnes ainsi reconnues vers leur meilleur.
Je pense à elle, à vous, et vous demande d'accepter mes pensées
compatissantes.
Bien cordialement.
Françoise Gigleux
J'ai beaucoup aimé Catherine, sa gentillesse et son humour.
Elle me manquera.
Mes sincères condoléances à sa famille.
Itzhak Goldberg
Chère Edith, chers amis,
Cerisy qui nous est si cher est intimement lié à Catherine. Pas un
souvenir de ces très nombreux séjours qui ne soit pour mon épouse et
moi-même animé par Catherine.
Chaque fois à l’arrivée, après le long voyage, le premier signe de
Cerisy, c’était l’accueil affectueux et souriant de Catherine qui avait
ce don extraordinaire de vous dire, c’est toi, c’est vous, quelle joie
de vous savoir là. Elle était exactement comme vous la décrivez si
justement, si tendrement, chère Edith, vous êtes l’esprit,
l’intelligence de ce lieu comme il n’y en a pas d’autre, Catherine en
était l’incarnation.
Nous sommes Lucienne et moi infiniment tristes, Catherine soudain était
là et vous mettait les bras autour du cou, elle était cette tendresse,
ce magnifique désir d’humanité qui donnerait raison de vivre au plus
déprimé. C’est vous désormais chère Edith qui êtes encore plus qu’avant
la permanence de ce lieu et Catherine nous accompagne.
Croyez, chère Edith, à toute notre amitié et dites la aux autres
signataires.
Georges-Arthur
(et Lucienne) Goldschmidt
Chère Edith, cher Philippe,
Fabrice (Thumerel) m’a appris ce matin le décès de notre si chère
Catherine.
À la peine que cette nouvelle me cause, car j’aimais beaucoup Catherine
qui m’a si chaleureusement chouchoutée et entourée à chacun de mes
passages à Cerisy, et qui était un pilier dans la gestion quotidienne
des colloques à Cerisy, je ne peux que mesurer combien grande est votre
peine.
Dans le sens plein et grec de la compassion, je m’associe à vous dans
ce temps de douleur.
Avec mon amitié sincère.
Pour Catherine de Gandillac
Catherine est d’abord pour moi
celle qui nous prenait dans ses bras pour nous accueillir
qui existait par cette chaleureuse tendresse où elle nous embrassait
— ma Catherine phénoménologique,
embrassante et embrassée par cette tendresse intelligente, aucunement
surfaite, et si réconfortante,
surtout dans les inévitables moments de petites tensions
que connaissent les organisateurs des colloques... même les plus
réussis.
C’est cette Catherine qui prolonge son existence en moi,... en nous
sûrement...
Bénédicte Gorrillot
Mes condoléances à vous, chère Édith, ainsi qu'à tous les proches et
amis de Catherine. Je partage votre peine et garderai le souvenir ému
de nos retrouvailles estivales. Le sourire de Catherine, son regard
enfantin et ses bras câlins me manqueront terriblement.
Avec toute mon affection.
Johanna Gossart
Un chagrin bien sincère...
Je l'aimais bien et son "papa" aussi, une filiation de "classe".
Tous mes sentiments de sympathie et d'affection à ceux qui
l'entouraient et l'aimaient.
Daniel
Grojnowski
Qui de nous n’a jamais reçu ton sourire, tes bisous, tout en douceur,
discrétion, présence,
Tôt le matin, tard le soir, un mot, un geste appuyé pour nous dire,
tout va bien je suis là, je veille.
Avec toi le château et ses hôtes s’éveillent,
Puis, après une journée d’écoute, s’endort.
Choisir le moment pour la confidence, secret gardé des chagrins cachés
enfouis dans ta mémoire,
Toi qui, ombre et lumière, tout à la fois, a su éclairer de ton être
bienveillant, tant de journées sombres, voilà tu pars vers un autre
devenir, nous laissant l’air idiot, vide de toi.
Un dernier bisou dans ton dernier souffle, posé sur ta joue, que nos
larmes mouillent...
Françoise Groult
Chers amis, chère Edith,
C'est avec tristesse que je découvre cet email. De cette semaine de mai
à Cerisy, partagée avec Catherine, je garde le
souvenir d'une personne toujours souriante et bienveillante, à la fois
discrète et chaleureuse, accueillante et déterminée. Catherine était un
élément important de l'alchimie cerisyenne.
Dans ces moments tristes, je compatis à votre chagrin et suis de tout
cœur avec vous.
Bien amicalement.
Emmanuel
Guez
Chers amis,
J’ai appris avec peine le décès de Catherine. Elle demeurera dans nos
souvenirs grâce à sa gentillesse, son sourire
et sa bienveillance.
Je vous transmets à toutes et tous ma sympathie la plus vive et la plus
sincère.
Lauric
Guillaud
Très chère Edith, cher tous,
J'ai rencontré Catherine lors de ma venue à Cersiy en 2015 pour notre
colloque sur les usages et les imaginaires de l'eau et je garde d'elle
un merveilleux sourire, une attention constante et bienveillante à
l'égard de tous ses hôtes.
Toutes mes pensées vous accompagnent.
Claire
Harpet
Chère Edith,
C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de Catherine.
Je me souviens avec émotion de la première fois où je l'ai connue avec
sa soeur Anne en 1972 au colloque Nietzsche;
temps de la jeunesse :
toutes deux étaient radieuses.
Je me souviens non moins de la dernière fois où je l'ai vue, c'était
au colloque de 2015 sur Les
fondements non utilitaristes de la science sociale ; elle
s'adressait à chacun avec
attention et avec son sourire si affectueux ; j'étais particulièrement
gâté comme "vétéran" de Cerisy.
Il est certain qu'elle va nous manquer à tous, et à toi au plus haut
point. Comme tu le dis "avec elle, Cerisy perd de sa force...". Garde
celle de continuer cette extraordinaire aventure.
Marcel
Henaff
Nous avions été témoins l’an dernier au colloque "Barthes" de
l’affaiblissement de Catherine, et espérions que ce n’était que
passager.
Sa disparition est une nouvelle attristante.
Toutes mes condoléances à Edith Heurgon, Dominique Peyrou, et à
l’équipe de Cerisy.
Anne Herschberg Pierrot
Chers amis,
Je ne peux pas m'abstenir de répondre à cette triste nouvelle.
Catherine était l'âme de Cerisy.
Ses marques d'affection, cette Présence si forte et ses attentions
d'une autre époque qu'elle nous a appris à regretter ! Que de souvenirs
à engranger !
Catherine sera toujours associée pour moi à Cerisy et à cette famille
d'esprit qu'elle saura maintenant soutenir autrement.
Marie-José
Hourantier
Voici effectivement une bien triste nouvelle ! Malheureusement, pas
tout à fait inattendue...
Je ne l'ai pas vue cet été, mais nous nous étions retrouvés à l'AG à
L'École des Mines, et elle m'avait apparue bien affaiblie.
Une page se tourne effectivement et déjà cet été, elle (m')avait
manqué...
C'est bon de savoir qu'elle a été aussi accompagnée du côté de sa
famille "non-cerisyenne".
Je la sentais tellement seule et dépendante de notre/votre communauté...
À bientôt, avec mes sentiments les plus amicaux.
Bernard Hubert
Chères et chers amis de Cerisy
Je m’associe à votre deuil et Catherine avait quelque chose de l’esprit
lutin des lieux, qui demeure dans les murs quand tout le monde s’est en
allé.
Une chaleureuse et tendre pensée pour elle, et vers vous.
Claudine
Hunault
Partageant votre tristesse occasionnée par la disparition de Catherine
et appréciant votre témoignage de reconnaissance à son égard, je vous
prie d'accepter, chers amis, mes vives et sincères condoléances.
Mohamed Infi
Chers Édith Heurgon et Dominique Peyrou,
chers amis du Château,
Je viens d'apprendre la disparition de Catherine de Gandillac...
Cela fait un immense choc !
Dans notre souvenir, elle sera à jamais liée à Cerisy.
Je voudrais exprimer mes plus sincères condoléances à toute l’équipe,
ainsi qu’à la famille de Catherine.
Catioucha, mon amie, je n'oublierai rien : ni nos conversations, ni les
petits mots, ni les photos, ni tes yeux, ni ton merveilleux sourire.
Avec toute mon affection.
Arina Istratova
À
Catherine de Gandillac
Catherine était un
oiseau et déposait sur chacun de nous sa bienveillance
glanée au fond d'un coeur toujours offert.
Catherine est un oiseau
pourvue au présent d'ailes immenses
nous sentirons encore autour de nous l'air de ses envols
et la touche légère de ses sauts sur nos épaules.
Michel Itty
Je me doutais bien l'été dernier lors du colloque Simone Weil que
Catherine était affaiblie et qu'elle était en train de s'éteindre. Mais
elle ne perdait pas une miette de ce qui se passait. C 'était sa vie.
J'éprouve de la tristesse, mais dans de telles circonstances je pense
toujours aux pierres tombales de l'île de Sein qui clament le contraire
"Joa d'an anaon", ce qui peut se traduire par "que la joie soit avec
ceux (celles) qui sont parti(e)s ".
Amitiés à l'équipe de Cerisy et bon vent !
Bernard
Jaïn
Catherine,
Quel choc et quelle immense tristesse lors de cette soirée où je viens
d'apprendre ta disparition! Catherine, tu étais le focus, l'œil
photographique bienveillant,
l'omniprésente, la "fidèle" de chacun des colloques auxquels j'ai eu le
bonheur de participer dans ce lieu unique et magique. Tu étais la
lumière féérique qui irradiait les décades, toujours à l'écoute, pleine
d'"humanitude", de gentillesse, d'attentions, d'égards et de
bienveillance. Tu étais ma véritable trame affective cerisienne tout au
long des séjours.
Je me souviens des matins souriants en ta présence, des
pause-cigarettes enflammées, des cafés devant le château en ta si
chaleureuse compagnie, toi que je recherchais et suivais du regard à
chaque moment. Je me souviens de tes bisous, de ton odeur et des
étincelles de tes
yeux. Tu étais la lumière de mes colloques de Cerisy et tu vas me
manquer
tellement fort. Merci pour ces bonheurs que tu m'as donnés ainsi qu'à
mes enfants.
Mon chagrin est grand en ce jour de Novembre si pluvieux, à l'unisson
de mon cœur. Je sens que tu seras là, avec nous tous, lors des futures
décades...
comme toujours dans ton fauteuil près de la porte du bureau...
t'éclipsant furtivement... pour toujours revenir.
Valérie
Jeanne-Menu et ses enfants
(Séraphine, Ophélie, Raphaëlle, Pol-Eliott)
Chère Edith, Chers Tous,
Quelle affreuse nouvelle. Je ne lis qu’aujourd’hui ce que vous annoncez
aux Amis de Cerisy. J'aimais beaucoup Catherine et je m'en veux de ne
pas l'avoir appelée suffisamment. J'avais envisagé de lui rendre visite
en Bourgogne et cela ne s'est jamais fait. Je la croyais immortelle...
Ma journée est bien assombrie. Bon courage à vous tous.
Je vous embrasse.
Catherine Joseph
Chère Edith Heurgon,
Je me souviens de Catherine en pleine santé durant le colloque "Michel
Henry".
Merci de penser a nous.
Robert Karul
C'est avec tristesse que je viens d'apprendre la disparition de
Catherine de Gandillac dont la gentillesse et l'amitié chaleureuse
restent liées à l'image accueillante de Cerisy où soufflent depuis
longtemps l'amour de la culture et de son partage.
Le sourire de Catherine était à l'unisson de ce lieu où l'intelligence
est cultivée avec ferveur.
Bien à vous hôtes de Cerisy.
Aline Kawa
Je voudrais à la fois vous remercier pour votre mail et vous dire ma
peine d’apprendre la disparition de Catherine de Gandillac. C’est une
personne que j’appréciais énormément et qui représentait
l’esprit et l'ambiance de Cerisy. Elle a connu mon mari Tony Lainé et
nous avions une complicité
silencieuse et et chaleureuse à la fois. Elle va beaucoup nous manquer.
Kathleen
Kelley-Lainé
Chère équipe de Cerisy,
Nous sommes très tristes que Catherine de Gandillac ne soit plus parmi
nous.
Elle a été pour nous comme une emblème de Cerisy.
Nous avons beaucoup apprécié sa gentillesse, son ravissant sourire, sa
joie de vivre et sa grande disponibilité quand on avait une question ou
quelque chose à régler.
Bien cordialement.
Frank Kessler &
Sabine Lenk
C'est une bien douloureuse nouvelle en effet. On ne verra donc plus ce
sourire discret ni cette présence familière
attachée à celle de Cerisy.
À Edith, plus particulièrement, mais aussi à toutes celles et ceux qui
lui sont proches, je présente mes condoléances les plus sincères.
Jean-Marie
Kouakou
Chers Amis,
C'est avec une immense tristesse que j'apprends cette nouvelle.
Je garderai de Catherine de Gandillac un profond souvenir, celui d'une
grande dame pleine d'intelligence, d'humanité et de générosité.
Je vous présente toutes mes condoléances et suis de tout cœur avec
vous et sa famille.
Dominique Lambert
Catherine, la "petite" Catherine, mais au cœur si grand. Toujours
prête à recueillir les confidences, attentive aux besoins de chacun. Et
ses baisers, du matin au petit déjeuner jusqu’au soir bien après le
dîner, étaient les témoignages de son affection, de son amitié, mais
aussi, peut-être, de sa fragilité. On avait envie de lui donner à notre
tour les preuves de notre attachement et, au fil des années, de notre
amitié. Ce qu’elle aimait par-dessus tout, me semblait-il, c’était voir
vivre Cerisy, faire vivre Cerisy ; c’était contribuer à y créer une
ambiance telle que l’on se sentait d’emblée en famille. Elle pour qui
Cerisy était une famille, une histoire, un passé et un futur.
Il m’est difficile d’imaginer le petit calva dans le grenier le soir de
l’arrivée sans Catherine, douloureux malgré toute l’attention de
Philippe, Michaël et Jean-Christophe, d’entrer au secrétariat sans y
voir Catherine, et il manquera son visage souriant sur les photos de
famille qu’elle aidait à organiser sur la terrasse Nord.
Josée
Landrieu
Je vous souhaite mes plus vives sympathies.
Le sourire si chaleureux de Catherine nous manquera.
Marie Larochelle
Chers amis,
Je tiens à vous dire combien je suis émue et partage la peine de tous.
Le souvenir de Catherine m'accompagne.
Bien amicalement.
Bianca Lechevalier
À Edith Heurgon, à toute la famille de Catherine de Gandillac, je
présente mes sincères condoléances et mes pensées émues.
Deux séjours à Cerisy m'ont permis d'estimer toute la place qu'occupait
Catherine de Gandillac au sein des murs chargés d'histoire du château
de Cerisy, au centre de l'hospitalité et de l'accueil de tous les
séminaires, au coeur de la famille qui transmet la mémoire de cette
passionnante histoire de notre pensée. Elle manquera à ceux qui l'ont
approchée et à ceux auxquels elle
témoignait tant d'émotions et de gentillesse.
Arlette
Lecoq
Chers amis,
Une petite "grande" dame vient de partir. Cela m'attriste.
Je garderai le souvenir de la douceur de Catherine, de sa gentillesse
et sa prévenance tant à Cerisy que lors des AG parisiennes.
Toujours un peu en retrait mais attentivement présente, c'est ainsi que
je la percevais.
Quelle belle idée de l'honorer par un volume spécial !
Je présente toutes mes affectueuses pensées à la grande famille
cerisyenne.
Marie-Jo Lécuyer
Chers amis,
Je m'étais inquiété de l'absence de Catherine de Gandillac pendant le
colloque "Tal Coat", son soutien
affectueux nous manquait et il nous
manque.
Toute votre équipe apporte aux participants — et singulièrement au
directeur d'un colloque — un accompagnement efficace parce qu'aussi
chaleureux. Cet accompagnement favorise une concentration amicale, nous
l'avons tous éprouvé.
L'accueil de Catherine contribuait assurément à ce que nous nous
sentions très bien dans la "Maison".
Merci de poursuivre, chacun à votre façon, sur ce chemin.
Manifestement le flambeau est repris, en de bonnes mains.
Amicalement à vous tous.
Jean-Pascal et Alix Léger
Très affecté par cette disparition...
Catherine va considérablement nous manquer.
Quoiqu'il en soit, ses amis de Cerisy l'accompagneront dans son dernier
voyage.
Cordialement.
Jean-Marie Legoubey
Chère Edith,
C'est avec une grande tristesse que j'ai lu ton message nous informant
du décès de Catherine. Je te remercie d'avoir eu la délicatesse de m'en
faire part. Catherine
représentait pour moi une grande part de Cerisy.
Avant qu'elle ne s'enfonce dans le long tunnel qui nous inquiétait tant
par ses contours imprécis et dont l'issue paraissait encore plus
angoissante, Catherine faisait pleinement partie, et de façon
incontournable, de la
Maison Cerisy. Son accueil mêlé de sérieux et de fraîcheur, ses yeux
intensément bleus, sa façon de nous embrasser, reflétaient cette
profondeur d'attachement et son besoin d'en vérifier la réciprocité. La
fidélité la caractérisait, en tant que tutelle attentive de son père
dans ses ultimes années, dans ses attentions et son enracinement
indéfectible pour l'œuvre et les Amis de Cerisy.
Elle nous manquait déjà dans l'effacement de ces derniers temps ...
mais encore plus aujourd'hui car, fière et humble, elle emporte dans sa
disparition une partie de l'histoire de Cerisy.
Chère Edith, je partage ton chagrin et celui de tous ses proches.
Béatrice Lehalle
C'est avec une réelle émotion que j'apprends cette triste nouvelle.
Véritablement Catherine a participé à ce qui a fait la séduction de
Cerisy.
Cette "Miss bisous" infatigable restera un souvenir inaltérable.
En cela sa trace perdure ...
Patrice
Lelong
Chers amis,
La disparition de Catherine nous touche au cœur. Son infinie
sollicitude à l'égard de tous, sa gentillesse affectueuse
étaient l'un des bonheurs de Cerisy.
Toutes nos condoléances à l'équipe. Et toute notre amitié.
Paul
et Dominique Léon
Chers amis,
Je suis très attristé par cette nouvelle.
Catherine était pour moi tout à fait associée à Cerisy, et sa présence
affectueuse, sa générosité, contribuaient à faire à notre arrivée et
durant chaque séjour, un moment presque familial.
J’avais remarqué en août dernier sa fatigue, mais cela n’avait pas
entamé sa gentillesse et sa proximité.
Oui nous perdons avec Catherine une part de « notre » Cerisy.
Je partage avec vous la peine de sa disparition.
Amicalement.
Ghyslain Lévy
Chère Madame, chère Edith,
La disparition de Catherine m'a sidéré et, fâcheuse conséquence, m'a
rendu aphasique. Aujourd'hui, enfin, je me permets de vous envoyer ces
quelques mots afin de vous faire part de la tristesse qui a accompagné
mes pensées ces longs jours passés. Je partage votre peine, la peine de
Cerisy. Catherine m'a non seulement accueilli lors de mon premier
séminaire de textique, mais elle a aussi veillé sur moi chaque fois que
j'ai séjourné au château. Au travers vous, je voudrais remercier
Catherine.
Je vous assure de mon estime, de mon amitié.
Laurent Lienart
C'est avec une tristesse infinie et l'âme en peine que j'apprends la
disparition de Catherine de Gandillac !
Je participerai bien à l'hommage à lui rendre. En attendant, j'adresse
toute ma sympathie à sa famille, à Edith et à toute la grande famille
cerisyenne !
De tout cœur.
Tumba Alfred
Shango Lokoho
Chers amis,
Je suis désolée d'apprendre cette triste nouvelle.
Merci de nous donner les nouvelle de la présence de Catherine en août.
Quelle tristesse de perdre une personne tellement importante et liée à
la vie de Cerisy, et tellement chère.
Mais votre belle équipe continuera le travail magnifique de Cerisy, ce
qui ne peux que correspondre au désir de Catherine.
Bien amicalement à toute l'équipe.
Patrizia Lombardo
Chers hôtes de Cerisy,
Je me souviens avec émotion de l'accueil chaleureux et même affectueux
que réservait Catherine de Gandillac aux participants aux colloques,
accueil qui donnait tout de suite le ton: Cerisy n'est pas un lieu de
conférence ordinaire, les participants étaient les invités d'une belle
et grande Maison, plus que de simples conférenciers.
J'exprime à tous ses proches mon émotion et ma sympathie.
Philippe Lorino
Chers tous, chère Edith,
J'ai bien reçu votre message de novembre nous apprenons le décès de
Catherine, et le deuil qui vous a frappé, m'a touché, comme je crois,
il a touché tous ceux qui ont participé aux jours heureux de Cerisy.
Catherine de Gandillac était ce bon génie du Château, présence intime
et familière de la Maison, présence volontairement modeste mais si
obstinée, honorant l'héritage prestigieux de son père, l'héritage
aimable de ses deux parents, Geneviève et Maurice, accueillant chacun
qui arrivait avec une serviabilité douce qu'éclairait le grand bleu de
ses yeux. Nous perdons une sœur tourière, oui l'humble tourière du
silence hospitalier à la pensée, hospitalier à l'amour des Lettres. Les
mots qui la disent ne peuvent que rendre à ce silence, d'autant que
pour moi, Catherine, à la fois là et furtive, servait l'autre sans
céder sur l'inconnu intime qui la celait. Peut-être est-ce de ma faute,
moi trop obnubilée, affairée, par ce qu'il fallait dire ou faire en nos
travaux, mais contrairement à vous qui la connaissiez depuis tant
d'années, je savais que je ne savais rien d'elle, et chaque saison de
Cerisy à laquelle j'ai participé me faisait rencontrer les mêmes
embrassades chaleureuses du bonjour et de l'au revoir, sans qu'il y ait
eu de sa part quelque confidence sur sa vie.
Je voulais qu'en ce passage de l'an, ces mots du peu que je sais d'elle
vous arrivent, en signe d'amitié, de courage pour poursuivre sans elle,
certaine que son souvenir vous accompagnera au mieux, vous sera soutien
de vie pour cette nouvelle année et celles qui seront à suivre au
château.
Avec mon amitié.
Dolorès Lyotard
À toute l’équipe de Cerisy ainsi qu’à la famille de Catherine de
Gandillac, j’exprime mes sincères condoléances. Pour notre colloque Zola, Catherine fut, comme pour
tous les colloques,
d’un grand soutien et d’une amitié sans faille. Je pense donc à tous
ces bons moments, en ces tristes circonstances.
Recevez, toutes et tous, mes sincères amitiés.
Jean-Sébastien
Macke
Chers amis,
C'est une triste nouvelle. Catherine de Gandillac faisait charnellement
partie de la maison Cerisy et se confondait avec elle. Je l'ai revue en
août lors du colloque Prévert
et je ne la pensais pas dans un état
aussi alarmant. Nous nous attendrons toujours à la rencontrer lors de
nos prochaines venues au château.
Nous penserons beaucoup à elle.
Francis Marcoin
C'est avec infiniment de tristesse que ma femme et moi apprenons la
disparition de Carherine de Gandillac.
Toujours souriante, toujours affectueuse, elle était l'une des forces
vives de Cerisy.
Elle nous manquera.
Jean Marigny
Chère Edith, chers tous,
Je suis vraiment très peiné d'apprendre cette triste nouvelle. Comme
beaucoup d'autres, j'ai été à chaque fois accueilli à Cerisy avec
tant de gentillesse par Catherine. Je suis de tout cœur avec vous en ce
moment douloureux. Mes très chaleureuses amitiés.
David
Martens
Chère Edith, cher Dominique, chers amis de Cerisy,
C'est une terrible nouvelle. Catherine était l'une des âmes fortes de
Cerisy et j'ai du mal à imaginer le château sans sa présence légère,
discrète, affectueuse. Elle avait cette façon si particulière de vous
serrer dans ses bras, de quêter un baiser, une caresse, de s'informer
de votre santé, de s'inquiéter de votre bien-être. Elle nous manquera
beaucoup.
Je vous embrasse bien affectueusement.
Laurent Martin
Chère Edith,
Rien qu’en lisant les premiers mots du message: "Disparition de
Catherine de Gandillac", j’ai commencé de pleurer à chaudes larmes.
Immédiatement, je me suis rendu compte que dès maintenant elle me
manquera, que sa présence humaine, pendant toutes les journées que j’ai
eu le bonheur de passer à Cerisy, cette joie de nous retrouver à table
et de nous parler chaque fois en toute naïveté comme de très vieilles
amies, que cette présence accueillante, pour moi, était devenue partie
constituante des colloques de haute intellectualité pour lesquels
j’étais venue. Catherine, dans mes souvenirs, restera bien en vie.
Merci à tous ceux qui lui ont porté aide pendant ses derniers temps.
Ces adieux qui s’amoncellent, chère Edith, qu’est-ce qu’il faut du
courage...
Renate Marzolff
Quelle tristesse : ne plus voir le sourire presque enfantin de
Catherine et son accueil si affectueux !
Comme il est dit dans votre lettre, elle reste dans le cœur de Cerisy
et des Cerysiens.
Nicole Mathieu
Chère Edith,
J’apprends avec tristesse le décès de Catherine de Gandillac.
Je la connaissais peu, mais ce peu était déjà très attachant.
Sa personnalité discrète, toujours présente et amicale était une
lumière à Cerisy.
Je t’embrasse et pense affectueusement à elle et à tous ses proches.
Marie-Christine Maurel
L'absence de Catherine est irremplaçable. J'ai le souvenir d'une boule
d'amour qui demandait beaucoup et offrait tellement.
Je ne peux m'imaginer le petit dejeuner sans son bisou du matin.
Édith je t'embrasse. Avec toute mon amitié.
Mounira Mehiri
Notre petite fée a disparu. Je suis bien triste.
Et j'aimerai bien connaître ce Civa qui a su remplir ce rôle là...
Avec mes remerciements, Bien à vous.
Dominique Memmi
La disparition de Catherine de Gandillac me peine beaucoup, je me
souviens de l'avoir rencontrée, il y a bien longtemps déjà, et d'avoir
été très sensible aux qualités que vous rappelez si bien dans votre
message.
Avec mes sentiments émus et reconnaissants aux aînés qui ont porté si
bien l'aventure de Cerisy.
Pierre-Michel
Menger
Je suis très triste.
Elle était pour nous tous une des âmes de Cerisy.
Je vous serre dans mes bras...
Daniel Mesguich
Chère Édith, et chers amis de Cerisy,
Nous sommes dans la peine avec vous en apprenant le décès de Catherine
et nous avons du mal à imaginer que l'été prochain, plus personne ne
nous réclamera notre "bisou" au petit déjeuner... et plusieurs fois par
jour ! Nous avions déjà ressenti son absence, en juillet 2017, et nous
savions
combien les mois de Cerisy étaient ceux où elle se sentait vivre
pleinement. En 2016, je l'avais aidée à se déplacer, nous avions
longuement discuté et il était difficile pour elle de se sentir inutile
et dépendante. Ces deux étés différents des autres nous avaient amenés
à mesurer sa souffrance et son progressif épuisement.
Nous nous souviendrons surtout de son aide et de sa présence efficaces,
de son sourire, et de ces moments où son regard devenait pétillant,
malicieux. De nos conversations à demi mot sur l'essentiel, la vie et
ceux qu'on aime, le temps qui, à Cerisy, file autrement... Parce que,
lors de mon premier colloque en 2007, elle me confondait
avec ma mère, c'était devenu un jeu entre nous: elle m'appelait
Claudie et je faisais semblant d'en être fâchée. Ces moments allumaient
son regard et nous inscrivaient toutes les deux dans la succession des
générations !
Nous garderons la mémoire de Catherine de Gandillac inscrite dans
l'atmosphère, les échanges et le travail qui font l'esprit de Cerisy.
Avec notre amitié attristée à tous, et une pensée particulière pour
Edith.
Dominique
Meyer-Bolzinger & Jean-Paul Meyer
Catherine
de Gandillac - Un sourire,
une
anecdote, une image
Du premier au dernier jour de ma présence à Cerisy, du 12 au 19 juillet
2016, à l'occasion du colloque « La surprise de ce qui est », c'est à
un sourire de bonté très grande, immédiatement perceptible, qu'il
m'aura été donné de connaître Catherine de Gandillac. Un regard très
clair, une manière d'être rêveuse, que je n'ai vus qu'à elle. Catherine
appartenait de toutes ses fibres à un groupe profondément
uni, au sein duquel se perpétue une tradition familiale des plus
remarquables: l'engagement qui avait été celui du philosophe Maurice
de Gandillac, son père, et de tous les siens, à l'endroit d'Anne
Heurgon-Desjardins et de Cerisy, où ils surent conserver activement
ensemble, et développer jusqu'à notre présent, le plus vivant les
impulsions originelles des justement célèbres Décades de Pontigny.
Si grands étaient son désintéressement, sa faculté d'amitié, son goût
de donner qu'une lumière baignait chacun de ses gestes. Une douceur,
qu'animait la vivacité de fréquents et francs éclats de rire. Son
attention à autrui était aussi bien la modalité unique d'une présence
supérieure à soi.
Une anecdote, que je ne puis oublier. Il est d'usage, comme chacun le
sait, que chaque colloque de Cerisy donne lieu à quelques photos de
groupe, où sont rassemblés les intervenants, les invités, les auteurs,
le public. Un photographe est commandité pour cela par l'équipe
organisatrice. Sur la photographie officielle, Catherine s'est
agenouillée au premier plan, aux pieds de Matthieu Gosztola, l'un des
directeurs du colloque avec Michael Bishop. Elle regarde l'objectif
avec confiance. Elle est présente encore, non moins heureuse, dans la
photo faite avec le public. Mais il s'est trouvé que, ce jour-là, une
fois les photos de groupe faites, le photographe ait voulu quelques
clichés supplémentaires. Nous voyant un instant près l'un de l'autre,
au sortir de la prise de vue de cette seconde image, il manifesta le
souhait de nous prendre côte à côte, tous les deux. Catherine fut
tellement heureuse de cette attention que, sur ce troisième cliché, sa
joie éclate. On ne voit que la lumière de son regard, sur lequel le
photographe, qui l'a perçu, a fait la mise au point. Elle est saisie là
au plus près d'elle-même, radieuse.
Dois-je dire que, revoyant aujourd'hui ces images, de tous les
souvenirs de ce colloque pourtant si exceptionnellement amical, cette
prise imprévue est celle qui me semble en avoir saisi le mieux l'amitié
profonde, la générosité, la joie. Puissions-nous, chers Amis de Cerisy,
dédier cette image au souvenir de la pure bonté de Catherine de
Gandillac.
Jean-Paul Michel
Ne fréquentant Cerisy que depuis quelques années, j'avoue avoir peu
connu Catherine. Je m'en souviens bien pourtant, l'ayant croisée à
maintes reprises en
n'importe quelle salle du château. Depuis l'an passé déjà, il manquait
une présence à Cerisy.
Je garde d'elle le souvenir d'une personne discrète, extrêmement
gentille et attentionnée, toujours souriante.
Très sincèrement, je m'associe à la peine de chacun d'entre vous.
Ronald
Minot
Chère Edith, chère Pascale,
Tout en sachant que Catherine était très malade, sa disparition va
effectivement transformer Cerisy. Mais ce lieu qui conserve subtilement
la mémoire de tous conservera également la sienne, et c'est très bien
ainsi. Nous y percevrons son ombre continuer à nous adresser un sourire
malicieux au moment des repas ou au bureau.
Je pense à elle, mais je pense aussi à vous deux. D'autant que la perte
de l'une doit sans nul doute pour vous éveiller la douleur de la perte
de vos autres proches eux aussi aujourd'hui disparus qui sont inscrits
pour toujours dans la mémoire de Cerisy.
Je vous embrasse, avec mon affectueuse amitié.
Marika Moisseeff
Chère équipe de Cerisy,
J’ai été bouleversée d’apprendre la disparition de Catherine. Il est
difficile d'imaginer que son sourire, sa douceur, son affection et sa
gentillesse ne sont plus, difficile d’imaginer Cerisy sans elle et ses
bras tendus. Je ne doute pas que vous ayez fait tout ce qui était
possible, et
au-delà, pour l’entourer au mieux dans cette dernière année. Votre
peine doit être immense et je m’y associe de tout cœur.
A vous.
Certains lieux ont leurs petits soleils.
Catherine était celui de Cerisy
De ces
personnes qu’on voit peu et qu’on n’oublie pas
Elle et moi
partagions le souvenir d’un personne aimée
Souvenirs de
moments au petit déjeuner, dans le calme du réfectoire où nous étions
les premières levées
Souvenir des
retrouvailles, de deux ans en deux ans, de son regard magnifique,
tellement intense
Souvenir de
ses bras toujours tendus pour un geste d'affection, de sa prévenance,
de ses petites cigarettes et de sa voix
Sa calme
présence au sein du château, comme un fanal dans le bruit des jours et
des conversations
Sa belle
présence
Tu resteras là
Véronique
Montémont
À l’équipe de Cerisy,
Je ne suis venue pourtant que deux fois, en 2014 et 2017, à Cerisy
(Colloques Sebald et Cinéma et psychanalyse). Mais une
des rencontres
marquantes que j’y fis en 2014 fut celle de Catherine de Gandillac. Je
me rendis vite compte hélas, en arrivant en août 2017, de la
dégradation de son état de santé, ce que me confirmèrent plusieurs
participantes au colloque. Il restait cependant ce que j’avais apprécié
en 2014 : son sourire, son regard clair, son attention à l’autre (et
même à moi qui étais cependant une participante tout ce qu’il y avait
de plus lambda...).
Vous exprimez exactement ce que j’ai ressenti :
« Depuis une
bonne soixantaine d’années, elle était toujours présente,
à nos côtés, pour vous y accueillir, veillant à ce que chacun et
chacune d’entre vous s’y trouvent bien. Elle vous témoignait à tous son
affection en vous montrant ainsi, dès votre arrivée et jusqu’à votre
départ, que vous faisiez pleinement partie de la Maison.
Son
chaleureux sourire et son immense gentillesse vous manqueront sans
doute lors de votre prochaine venue au château, car elle ne sera plus
là pour vous y recevoir... ».
Catherine, c’était une approche affectueuse, familiale, qui rassérénait
par sa simplicité, à l’opposé du danger d’intellectualisme froid et
hautain qui rôde inévitablement dans ces colloques à certains moments
(peu nombreux car l’Esprit du Château veille, grâce à Edith) quand des
intervenants ou des participants commencent à « se la jouer » ...
Je vous assure donc que je partage votre émotion. Je vous adresse aussi
mes remerciements pour votre magnifique
dévouement à la cause de Cerisy, lieu merveilleux où, grâce à vous,
continueront à régner, dans le souvenir de Catherine, « hospitalité et
amitié ».
Christine Morainville
Chère Catherine,
Tu es partie... mais tu n'es pas allée loin. Je te vois sur ta chaise
assise, près de la porte du secrétariat, dans la grande bibliothèque,
en nous disant pendant les colloques lorsqu'on prenait la parole:
"Dites votre nom SVP". Tu te souciais de la postérité ou plutôt de la
pérennité de ces moments magiques. Je te vois aussi offrir ton petit
baiser au moment où l’on savait qu'il allait venir. Tu croyais à la
tendresse et à la nécessité de la faire partager pour donner à Cerisy
sa texture relationnelle.
Tu avais été pétrie à Cerisy et tu appartenais à Cerisy. C'est ce qui
te rendait heureuse. Tu faisais partie du paysage et lorsqu'on
arrivait, on avait besoin de toi, de ta présence, de ton passage, de te
voir remplir différents rituels pour se sentir accueilli et être
vraiment là où la vision du monde se tissait. Tu voulais représenter la
dimension humaine, tangible, proche.
Nous y avions passé un mois ensemble il y a quelques années et
j'attendais avec impatience la période de l'entre-colloques lorsqu'on
se retrouvait seules pour remettre les pendules à l'heure. Tu m'avais
impressionnée par la loyauté de ton analyse claire et précise sur
plusieurs plans. Il y avait là de la pertinence se bâtissant comme un
centre gravitationnel. Tu étais, au propre et au figuré, la gardienne
du seuil de Cerisy.
Je me suis inquiétée de toi ces dernières années, mais à présent, je
suis rassurée. Je sais que tu es toujours à Cerisy... et, la prochaine
fois, lorsque je passerai près de la porte de TA chambre, je pourrai me
dire que tu es peut-être là-bas.
Ina Motoi
Chers toutes et tous,
Une grande et belle pensée émue vers vous.
Le sourire de Catherine, son accueil, sa malice, continueront à nous
accompagner.
Bien des amitiés et notre affection.
Philippe Müller & Vincent Vernillat
Cie PMVV le
grain de sable
Chers amis de Cerisy,
Quelle triste et brutale nouvelle.
Je partage votre douleur et vous assure de toute ma sympathie.
Catherine était omniprésente à Cerisy, si gentille, si affectueuse et
si attentive à tout et à chacun.
Son sourire et sa tendresse vont beaucoup nous manquer.
Bien amicalement.
Pierre Musso
Nous sommes bien tristes de cette nouvelle. La première fois que je
suis venu à Cerisy en 1999, Maurice de Gandillac était encore là, et
Catherine aussi, qu'on pourrait définir en anglais comme "the life and
soul", la vie et l'âme des colloques de Cerisy.
Elle nous accueillait avec gentillesse et ferveur, s'enquêtant avec
discrétion de ce qui pouvait nous manquer, lançant régulièrement des
"tout va bien ?" qui résonnaient comme des "tu vas bien". Son cœur
débordait d'affection, et elle nous embrassait plusieurs fois par jour,
comme si nous-mêmes en manquions.
Elle nous manquera.
À toute sa famille et ses proches, nous adressons toutes nos
condoléances, et nos vives pensées.
Jean-Pierre
et Catherine Naugrette
Chère Edith Heurgon, Chers amis à Cerisy,
C’est avec tristesse que nous avons appris la nouvelle du décès de
Catherine de Gandillac, dont l’absence marquera les colloques à venir,
assurément.
Je vous adresse, en mon nom propre et au nom de mes collègues
organisatrices du colloque sur la psychanalyse mi-juillet, mes bien
sincères condoléances, et vous remercie de bien vouloir transmettre
toutes nos amicales pensées à l’équipe à Cerisy.
Françoise Neau
(Catherine Matha & Odile Bombarde)
Chère Edith,
Un mois déjà depuis le message que vous avez adressé aux amis de Cerisy
annonçant la triste nouvelle de la mort de Catherine de Gandillac. Je
suis confus de n’avoir pas écrit plus tôt. Mais je tiens à vous dire
combien cette nouvelle fait apparaître de souvenirs, ceux d’une très
affectueuse présence, directe, sourires et tendresses, de Catherine, et
donc de tristesse maintenant. Un lien très profond aux lieux de Cerisy
est suscité par ces souvenirs, brèves discussions devant le château,
dans les différents lieux de loisirs et de temps chaleureusement libre,
et toujours la sollicitude patiente de Catherine. En particulier les
souvenirs de promenades attentives, très détaillées, dans le potager,
avec à chaque fois une émouvante présence des lieux, par la parole de
Catherine. Nous pensions, Héloïse et moi, avoir des photographies de
ces moments mais nous n’avons pas pu les retrouver, nous le regrettons.
Ce sont donc nos images mentales qui restent, et cela pour vous dire la
très discrète et profonde affection que Catherine savait donner et
inspirer.
Avec notre amitié.
Jacques et Héloïse Neefs
Chère Edith,
J'apprends avec désolation la disparition de Catherine de Gandillac.
Sans elle, sans son sourire et sa gentillesse, l'accueil à Cerisy ne
sera jamais plus le même. Croyez que je partage le deuil de tout un
chacun et que je m'associe à votre peine, que j'imagine immense.
Amitiés fidèles.
Xavier North
Chers amis,
Je suis bien triste d'apprendre cette nouvelle et j'ajoute quelques
lignes pour commémorer la chère Catherine.
Pour
tant de chercheurs français et internationaux, Cerisy est un lieu
chéri comme un site central de leurs voyages dans la culture et la
pensée, et comme un chez-soi irremplaçable où on se retrouve, souvent
après de trop longues absences, comme dans un foyer familial. Au centre
de ce foyer, la figure si aimable de Catherine de Gandillac
assurait pour chacun de nous la continuité et la chaleur humaine des
trajectoires qui nous ont ramené à cet endroit encore et encore. Elle
assurait que Cerisy était connu non seulement comme un temple de
l'esprit mais comme une maison qui faisait respirer l'air de la France
de no rêves, la France des douceurs domestiques et des amitiés joyeuses.
Cette amie laisse un souvenir affectueux et reconnaissant dans
le cœur de tous. Son départ clôt une époque, mais que son esprit
courageux et généreux continue d'inspirer ceux qui poursuivent la
grande
tradition de Cerisy.
Joseph
O'Leary
Bonjour Edith Heurgon, Jean-Christophe Tournière et toute l'équipe de
Cerisy,
Bien triste nouvelle celle de la disparition de Catherine de Gandillac !
Je vous adresse toute ma sympathie et solidarité.
Bien amicalement.
Rita Olivieri-Godet
Chère Madame,
C’est avec une infinie tristesse que j’apprends ce soir la disparition
de Catherine de Gandillac.
Je garde d’elle désormais un joli souvenir et nous avions tissé
des liens, je me souviens de sa gentillesse, de sa fragilité qui la
rendait pourtant si forte. Je ne l’avais pas revue longtemps et je le
regrette...
Le souvenir de Cerisy est d’abord intimement lié à l’accueil dont elle
avait le secret, puis à votre personne, sans compter avec ce lieu si
propice à la réflexion.
Décidément tout passe et chaque disparition nous le fait savoir, nous
le rappelle si jamais nous avions tendance à l’oublier. Celle de
Catherine m’affecte particulièrement.
Je vous présente mes condoléances très émues.
Un jour je reviendrai faire une visite pour me souvenir du temps
heureux.
Veuillez recevoir par ce message toute ma compassion.
Paule Orsoni
Chère Edith,
Comme c’est triste. Je pense bien à Catherine, à sa tendresse, à sa
joie, à son énergie positive et c’est formidable que vous l’avez
accueilli dans ce lieu unique qui était tout un univers pour elle. Elle
va beaucoup manquer à Cerisy.
Bien amicalement.
Patricia Oster-Stierle
Chers amis,
C’est avec tristesse que nous avons appris la disparition de Catherine
de Gandillac.
Cet été, nous avions été heureux de la retrouver lors de notre bref
séjour à Cerisy.
Nous tenons à vous assurer de tout notre soutien et, comme vous l’avez
suggéré, nous vous adressons ce petit texte en souvenir d’elle.
Lorsque nous avons
appris la disparition de Catherine, des images ont immédiatement surgi:
Une petite flamme bien droite dans l’ombre de son père
La lumière rassurante et douce d’un regard amical
Le rayonnement d’un sourire qui réchauffe le ciel lorsqu’il pleut
(ce qui, chacun le sait, arrive rarement à Cerisy !)
Bien amicalement.
Catherine et Marc Parayre
Toutes mes condoléances, chers amis, pour cette perte si douloureuse.
C'est tellement triste d'apprendre que mercredi dernier Catherine de
Gandillac, qui était comme une sorte d'ange gardien du château de
Cerisy, a quitté ce monde. Elle va manquer beaucoup à tous ceux qui
l'ont connu. Requiescat in pace.
Bien affectueusement à vous.
Thomas
Pavel
Pour
Catherine
Le jour où j’apprends la perte de Catherine ma journée n'est plus la
même.
Trois mots pour Catherine: "cigarettes", "voix" et "sourire".
1. "Cigarettes":
"Est-ce que tu aurais une cigarette, Maribel?”. J’adorais cette
réquisition venant de Catherine. Je cherchais, à toute
vitesse, comme une folle, des cigarettes pour elle, pour lui faire
plaisir. C’était les cigarettes de l’amour, car, pour elle, ce "don"
venant de l’autre, Catherine les fumerait avec plus de bonheur. Avec sa
demande, j’ai compris que le "tabac ne nuit pas à la santé".
2. "Voix":
La voix musicale de Catherine nous enveloppait d’une affection inouïe;
elle faisait chanter le voyelles et les consonnes sans pareil. Voix de
Catherine. En août dernier, j'ai été, pour la quatrième fois, à Cerisy;
elle a été
avec moi, avec ma fille (Nora)... et ma nièce (Ana). Avant de partir,
elle a dit en chantant et à ma fille et à ma nièce : "au-revoir ma
fille, au-revoir ma nièce". Pulsion "invocante" de sa voix. Ni Cerisy
ni personne ne sera plus le/la même sans elle, sans ses ailes
qui seront déployées dans notre mémoire à jamais.
3. "Sourire":
Sourire de Catherine: métaphore ravissante de la différence sexuelle.
Maribel
Peñalver Vicea
Pour
Catherine de Gandillac
« Si c’était
trois fois rien
Trois fois
rien entre nous
Evidemment ça
ne fait pas beaucoup
Ce sont ces
petits riens que j’ai mis bout à bout
Ces petits
riens qui me venaient de vous »
Lors d’une chaleureuse soirée cerisyenne, j’ai chanté ce texte de Serge
Gainsbourg. Le lendemain matin, Catherine, en aparté, son bras passé
autour de mes épaules, m’a dit à quel point elle avait été émue par
cette chanson. Ces petits riens qui nous venaient d’elle, c’était, au
fil des séjours, sa silhouette bleue qui marquait les jours, de
l’arrivée, où, reconnu comme si on revenait dans sa famille, elle nous
orientait vers la chambre qui serait nôtre, aux moments de
convivialité, repas, cafés sur la terrasse où elle saluait chacun,
faisant de tout visiteur, d’abord anonyme, un invité. C’était aussi sa
façon quotidienne de vous prendre aux épaules pour prodiguer son baiser
bonjour du matin, sa mémoire de votre nom, de votre place. À d’autres
moments, pourtant, on pouvait la surprendre, solitaire sur le petit
pont de pierre, les yeux perdus au-delà des prairies, une cigarette
dans sa main délicate, partie avec sa fumée vers des pensées qui
n’étaient qu’à elle. Mais il suffisait d’un pas, d’un mot, pour qu’elle
vous dédie à nouveau son regard bleu et son sourire. Au long des
années, je ne l’ai connue que par ces petits riens qu’elle prodiguait
si généreusement à chacun. Mais peut-être est-ce l’essentiel qu’il y a
à connaître d’une personne: sa capacité de bienveillance, d’affection,
son ouverture aux autres, venus de lieux si divers, mais qui, dès lors
qu’ils avaient franchi le seuil, devenaient les hôtes privilégiés du
château par l’accueil de Catherine. Des petits riens, des petits liens,
tellement de chaleur.
Maryse Petit
Bonjour Edith,
Vous ne vous souvenez probablement pas de moi car j’ai un statut
très particulier parmi les participants aux colloques de Cerisy: je
n’y participe pas ! J’accompagne mon mari, Jean, qui suit, d’une année
l’autre, le colloque plus spécialement consacré à la philosophie, à
l’histoire de la philosophie, à tel ou tel philosophe.
Cette présentation pour expliquer combien me touche la disparition de
Catherine: mes nombreux loisirs de matinée ou d’après-midi m’ont
souvent permis d’avoir avec Catherine de longs entretiens... beaucoup
moins sérieux que ceux auxquels assistait mon mari, mais toujours très
amicaux, très affectueux. J’ai eu ainsi mainte occasion d’apprécier son
"chaleureux sourire et son immense gentillesse".
J’ignore si mon mari a l’intention de revenir cette année encore à
Cerisy vivre quelques jours heureux, pour moi à l’Orangerie (où nous
avons nos habitudes), à la bibliothèque pour lui. Mais, si c’est le
cas, je suis sûre que Cerisy aura perdu non seulement "une part de sa
force" mais aussi une part de sa douceur d’y vivre.
Hilary
Petts-Péré
Chère Edith, cher(e)s ami(e)s,
Merci de me faire partager cette triste nouvelle mais de le faire
affectueusement.
Au château de Cerisy, je ne sais pas s'il y a un dragon, mais il y
avait une fée clochette, ou un petit grillon. Inclassable, incasable,
prévenante et précieuse Catherine, que je revois accroupie, comme
souvent, sur la photo de notre colloque sur l'eau était aussi
disponible et limpide que l'eau peut l'être.
Je la salue chaleureusement, et vous dans le même mouvement.
Jean-Philippe
Pierron
Chers amis,
La
nouvelle du décès de Catherine de Gandillac est bien triste. Catherine
avait une place unique et inouïe à Cerisy. Elle était attentive à
chacun et disponible à nos moindres demandes,
toujours avec son beau et généreux sourire.
Sa grande et discrête présence va nous manquer. Mais je suis certaine
que sous une autre forme, l'accueil à Cerisy sera
toujours bon.
Isabelle
Pineau-Valencienne
Chère Edith,
Je suis vraiment très peiné d’apprendre la disparition de Catherine de
Gandillac.
Cerisy c’est bien sûr un lieu extraordinaire, c’est évidemment un
incubateur d’idées portées par des gens brillants et profonds.
Mais ça a été d’abord pour moi un endroit où l’on rencontrait des
"belles personnes".
Catherine, dont on voyait du premier coup d’œil qu’elle faisait partie
de la mémoire du lieu, était de celles-là; en était même l’incarnation.
Affectueuse et attentive.
Accueillante et diligente.
Pour moi, sa présence imprègne à jamais ces murs.
Je t’adresse, je vous adresse à tous mes plus sincères pensées.
Vincent Piveteau
Je n’apprends qu’aujourd’hui la disparition de Catherine de Gandillac
et j’en suis profondément attristée.
Je voulais vous présenter mes sincères condoléances ainsi qu’à toute
l’équipe de Cerisy.
Catherine restera dans mon souvenir comme une personne d’une extrême
gentillesse et d’une bonté bienveillante.
Sophie
Poirier-Haudebert
Chers Amis,
J’avais été très heureux de voir Catherine en 2016. Malgré ma longue
absence de Cerisy, nos amicales relations avaient repris comme si nous
n’avions pas 15-20 ans de plus !
Catherine était de ces personnes très précieuses sur lesquelles la
mauvaiseté des gens et des choses n’a pas de prise et qui restent
impavidement gentils et bienveillants. C’est un caractère trop rare
pour ne pas nous manquer beaucoup. Toutes mes condoléances à sa famille
et à tous ceux qui l’aimaient.
Jean-Charles
Pomerol
Chère Catherine, douce amie, si généreuse en chaleureuses et gaies
embrassades.
Vous resterez à jamais, aux côtés d'Anne, Catherine, Jacques et Édith
une
présence au Château.
Armande
Ponge
Toutes mes condoléances à la famille et aux ami(e)s de Catherine.
Bien qu'ayant très peu connue Catherine, sa fraîcheur, son extrême
gentillesse et sa bienveillance naturelle m'ont marqué immédiatement
dans l'instant et dans ma mémoire. Cette disparition m'affecte,
d'autant plus à l'évidence qu'elle
remémore immédiatement l'existence rare puis l'absence de personnes
simples et aimantes au sein de nos familles. Très amicalement.
Philippe Ponge
Chers amis, c’est une bien triste nouvelle.
Brutale, aussi : j’avais vu Catherine de Gandillac l’été dernier à
Cerisy (lors du colloque sur "le kitsch"). Nous avions un peu papoté,
entre autres de la maison de l’Yonne où elle
vivait désormais (j’ai vécu par là, autrefois). Je l’avais trouvée
amaigrie, un peu fatiguée; mais attentive et vive,
les yeux comme toujours pétillants de gaieté affectueuse.
Je n’oublierai pas sa gentillesse, ses mouvements tendres, son
enthousiasme, ses sourires éberlués ou moqueurs derrière (autre époque)
quelques cigarettes. Ni son rôle pratique, bien sûr, ses précisions
programmatives, ses rappels amicaux au règlement.
Et sa présence, en général : un passage à la fois omniprésent, discret
et flottant, comme angélique, d’une salle à une autre; avec
apparitions soudaines dans des embrasures, éclipses par les coulisses,
évanouissements derrière les tapisseries, surgissements hilares au coin
d’une haie.
Je l’aimais beaucoup.
Mais qui ne l’aimait, de ceux qui furent à Cerisy à un moment ou à un
autres ?
Aller à Cerisy sans l’idée qu’on y verra Catherine sera étrange.
Beaucoup n’éviteront pas une sorte d’amertume. J’en serai.
Mais en ce jour où j’apprends sa disparition me domine plutôt,
paradoxalement, une tendresse joyeuse : c’est la couleur du souvenir
que j’ai de Catherine de Gandillac. Amitiés à vous tous.
Christian
Prigent
Quelle tristesse en effet...
Catherine ne nous accueillera plus avec ses sourires, ses bisous et son
attention, mais surtout, elle n’est plus là pour elle-même. Avec tous
mes regrets
Danielle
Prince
Chère Edith Heurgon,
Merci de nous avoir communiqué cette triste nouvelle.
Catherine faisait tellement partie de cerisy, et j eus encore la chance
de la connaître du vivant de son père.
Je revois sa silhouette, sa présence singulière et consubstantielle.
Merci de bien vouloir présenter mes condoléances à ses proches et à
toute votre équipe, que j'espère revoir un jour.
Marc Quaghebeur
Chers amis,
Je suis très triste d'apprendre que Catherine s'en est allée.
Elle donnait à chacun le sentiment que Cerisy le ou la connaissait
personnellement, et jouait un rôle pivot dans l' accueil à la fois
discret et chaleureux que nous donnait la maison.
Je suis vraiment désolée pour toute l'équipe.
Amitiés.
Anne Querrien
Toutes mes condoléances.
Je suis en effet très attristé, c’était un des nombreux plaisirs
renouvelés de Cerisy que de la revoir chaque matin pour le petit
déjeuner lors des colloques. Elle va nous manquer.
Elle parlait avec nous d’expériences bien anciennes passées ensemble,
une véritable Madeleine de Proust.
Axel
Queval
De Catherine, il me reste la certitude que la connaissance est joie et
qu’à la partager c’est le plus clair chemin pour nouer l’amitié, celle
d’un temps, de quelques jours, de décades. À Cerisy, je croisais
d’abord Maurice puis Catherine, comme d’autres, la fréquentation de ces
belles personnes a déposé de profondes émotions dont je garderai la
trace.
Mon amical salut à toute l’équipe.
Michel Rebourg
Chers hôtes de Cerisy,
Sincèrement affecté par la douloureuse nouvelle m'apprenant la
disparition de Catherine de Gancillac, je tiens à rendre hommage à sa
personne. Votre texte me semble parfaitement la décrire ainsi que sa
profonde humanité, dont je me suis émerveillé et dont j'ai pu
bénéficier en juin 2016, jusqu'aux derniers moments lors de notre
départ du château. Je vous en félicite intensément.
Que sa mémoire et que ses qualités hantent, pour le meilleur, la suite
de la vie de Cerisy et demeurent, au fond de nous, comme un exemple
marquant.
Absence physique, Catherine, certes, mais ta présence restera,
spirituellement, sensiblement.
Michel
Récopé
Mon cher Jean-Christophe,
Je suis vraiment désolé d’apprendre la disparition de Catherine.
Avec elle, Cerisy est vite devenu bien moins intimidant.
Elle avait aussi un bon sens de l’écoute et de l’humour. Je me souviens
d’une fois où je l’ai réveillé vers 23h30 car les plombs avaient sauté
à la laiterie et les participants ne savaient pas vers qui se tourner.
Évidemment, elle croyait qu’il s’agissait d’une mystification de ma
part. On n’a rien réparé, ni elle ni moi, mais on s’est quand même bien
marré.
Avec ses bises à la clope avant les tartines du petit déjeuner, c’est
aussi
ce que je retiendrai d’elle.
Hermès a donné le meilleur hommage d’elle et je le cite sans vergogne :
« Elle rendait le monde beaucoup agréable à vivre ! », m’a-t-il écrit.
N’est-ce pas ce qu’on devrait tous s’efforcer de faire ?
Bien amicalement.
Christophe Reig
Chers amis de Cerisy,
C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris la disparition de
Catherine. Elle apportait à Cerisy son sourire, son accueil affectueux,
ses bisous
chaleureux. Elle s’occupait de chacun et de tous avec générosité,
sensible au moindre détail, au plus petit nuage qui traversait le
regard.
"Vous allez bien ? - Mais oui Catherine — on ne pouvait pas vous dire
non — oui oui, tout
va bien, ne vous inquiétez pas !" Elle repartait, affairée, vers un
autre regard, un autre paysage à
embrasser...
Merci Catherine, pour cette précieuse amitié.
Je suis de tout cœur avec l’équipe de Cerisy que je remercie pour son
extraordinaire dévouement. Je ne doute pas que revenir à Cerisy sera
toujours un grand bonheur, même s’il s’y mêlera désormais une ombre de
nostalgie. Avec toutes mes pensées reconnaissantes.
Monique
Remy
Chers tous,
Je suis très émue à l'annonce de la disparition de Catherine dont le
visage, et surtout la voix, restent gravés dans ma mémoire, et pense à
vous.
Veuillez transmettre mes sincères condoléances à sa famille.
Amitiés.
Mireille Ribière
Chère Edith, chers amis,
J’apprends avec beaucoup de tristesse la disparition de Catherine.
Depuis de très nombreuses années, l’arrivée à Cerisy était pour moi
associée à son accueil chaleureux, à la simplicité de ses témoignages
d’affection... Quand elle passait le matin au petit déjeuner distribuer
ses « bises », on avait le sentiment de faire partie de la famille !
J’avais déjà regretté de ne pas la voir en juillet dernier, et j’avais
cru comprendre que sa santé s’était détériorée, mais j’espérais qu’elle
pourrait remonter la pente. Bien affectueusement.
Anne
Roche
Chers amis,
Je ne suis venue, pour l’instant, qu’une fois à Cerisy. Mais Catherine
est bien dans ma mémoire, liée au lieu, à tout ce que
j’y ai vécu de moments précieux.
Que là où elle se trouve, elle rencontre l’accueil qu’elle mérite et «
combien plus encore ».
Christiane
Rolland Hasler
Chère Edith, chers amis de Cerisy,
Comme tous ceux qui ont vécu un colloque ou plusieurs à Cerisy, il me
coûte d'imaginer les séjours au château sans elle, sans Catherine. Elle
représentera toujours pour moi la figure de la personne au doux sourire
qui veille au bien-être de chacun et au bon ordre dans le déroulement
de l'événement, unissant le sérieux à la légèreté. Je ne sais si
l'associer à la figure du chat ou de l'oiseau, sans doute les deux à la
fois !
Étonnant que si discrète — elle savait si bien se faire oublier — elle
laisse derrière elle un sillage si chargé de présence. Elle fera
désormais partie de la belle collection en noir et blanc des archives
du CCIC et son âme demeure à jamais présente en cet endroit magique.
Mes sincères condoléances à vous tous ses proches !
Marie-Brigitte
Ruel-Martin
Chère Edith,
Cette nouvelle me cause beaucoup de peine et j'imagine — ou n'imagine
même pas — la vôtre personnelle et le Vôtre à Cerisy.
Je n'oublierai jamais le colloque "Wiesel" et sa rencontre avec lui, si
attentif et gentil.
Je ne l'oublierai pas car elle était un personnage de Cerisy
incontournable, obligé et d'une discrétion en même temps que d'une
présence proprement inoubliable.
Je vous embrasse.
Michaël de Saint-Cheron
Chère Edith, chers amis,
Je connaissais Catherine et son père, Maurice de Gandillac, de longue
date, depuis le colloque sur L'esthétique de Kant en juin 1993, sous la
direction d'Hermann Parret. La dernière fois que je l'ai rencontrée,
c'était en juin 2016 au
colloque sur Écrire et peindre les
paysages (1750-1825). Elle était toujours aussi vive, attentive
et chaleureuse.
Quelle tristesse, sa disparition. J'imagine combien elle vous est
cruelle.
Cerisy aura perdu avec elle un peu de son pouvoir enchanteur.
Et on ne pourra plus y retourner sans que sa présence ne nous manque...
En profonde sympathie.
Baldine
Saint Girons
Chère équipe de Cerisy, Edith Heurgon et Dominique Peyrou, Philippe
Kister, Michaël Morel, Jean-Christophe Tournière,
C'est effectivement une bien douloureuse nouvelle, Catherine faisait
partie de ces personnes exceptionnelles qui savent rendre le
monde infiniment plus doux et agréable à habiter ! Elle nous manquera à
tous ceux qui fréquentons Cerisy, mais surtout je
voudrais vous dire que mon cœur est auprès de vous pour vous
communiquer ma solidarité et beaucoup de courage pour cette épreuve !
De tout cœur.
Hermes Salceda
C’est à Cerisy que Derrida a prononcé son incroyable conférence
"L’animal que donc je suis". Il y témoigne de sa honte à paraître nu
devant un chat. Et il déploie ensuite toutes les implications
philosophiques de ce simple énoncé : « l’animal nous regarde ».
Catherine, à Cerisy, nous regardait. Nous les parleurs, nous qui
cherchions à penser ensemble, nous qui disions parfois n’importe quoi,
à la recherche pourtant d’une idée juste, nous qui parlions toujours
trop, trouvions dans le regard de Catherine cette interrogation muette:
pourquoi ?
Catherine était cette altérité absolue et silencieuse à laquelle nous
sentions que nous devions répondre. Pourquoi? Parce que pour paraître
devant elle, nous devions abandonner l’intellectualité qui nous
sert d’armure, et qui nous donne parfois des armes. Paraître devant
elle faisait revenir l’émotion, le temps des étreintes qui est aussi
celui des larmes.
Tiphaine
Samoyault
Je viens d'apprendre avec une grande tristesse la disparition de
Catherine de Gandillac.
Elle était l'âme de Cerisy, elle apportait un vent d'affection.
Après Maurice, Jean l'été 2016, et maintenant Catherine, il importe que
Cerisy continue, c'est la plus belle façon de leur rendre hommage.
Je vous adresse mon amical soutien et mon encouragement affectueux.
Romain Sarnel
Bien chère Edith, chère famille Peyrou, chère équipe de Cerisy,
Chers toutes et tous, les amis de Cerisy qui avez connu Catherine,
J’aimais l’appeler "ma petite Catherine". Alors, elle riait et je
voyais pétiller dans ses yeux cette malice silencieuse et tellement
vivante. J’étais aussi Catherine et nous partagions ce prénom... comme
nous le partagions avec la regrettée Catherine Peyrou. Cette façon de
l’appeler avec ce possessif "ma petite Catherine", comme un oxymore
"petite Catherine" et juste pour dire combien elle m’était
précieuse et nécessaire ! Elle était à Cerisy, une elfe bleue, une
enfant aimante et généreuse. Rien, jamais, ne remplacera son sourire et
son rire… qui finissait parfois, comme un pied de nez à la vie, en une
quinte de toux de fumeuse.
Oui, c’est elle "ma petite Catherine" au rire malicieux que le
tragique de la vie a cruellement rattrapée. La petite Catherine de
Cerisy s’en est allée ! Je suis triste...
terriblement triste.
Et pourtant, je sais la chance que j’ai eu de la connaître et de la
retrouver chaque année. Je sais aussi le privilège comme une parenthèse
que nous avons eu de la voir en août de cette année 2017. Oui, nous
nous retrouvions chaque année et nous étions tellement heureuses… Cette
année, nous savions que la chance était assignée au rendez-vous. Nous
devions profiter de ce temps comme s’il était le dernier. Elle s’était
beaucoup souciée de la santé d’Emmanuel et elle était d’une telle
attention pour lui... comme pour toutes et tous. Oui, j’avoue, nous
étions très souvent assis au déjeuner à ses côtés.
Elle nous réservait les deux places de chaque côté : signe ostensible
du
privilège de l’amitié.
À Cerisy, comme je l’ai souvent dit et écrit, j’ai trouvé un lieu
magnifique et une terre-mère d’accueil comme jamais je n’aurais pu en
rêver. Certes et incontestablement, Cerisy est un haut lieu de la
pensée... mais c’est surtout un lieu de rencontre et de partage
instauré maintenant depuis trois générations ! Un défi familial qui
perdure et qui chaque année recommence et
renouvelle le défi des rencontres, des amitiés, des échanges.
Parmi et au milieu des penseurs, des intervenants, des intellectuels et
colloquants de tous âges, il y avait "la petite Catherine" pour
prendre soin de chacun et distribuer sans compter les bisous-tendresse
qui témoignaient que nous étions ailleurs ; à Cerisy !
C’est ici que d’année en année, j’ai vécu un rendez-vous attendu avec
"ma petite Catherine". Je suis infiniment reconnaissante à la vie de
m’avoir permis de la
connaître et de la retrouver chaque année et notamment cet été 2017.
Bien chère Edith, chère Famille, bien chère équipe de Cerisy, recevez
toutes nos condoléances les plus sincères à Emmanuel et moi. Nous
partageons votre tristesse et nous associons à votre peine.
Catherine
(et Emmanuel) Schmutz
Chers amis,
« Pleure
silencieusement sur les morts, car ils ont trouvé le repos »
Kierkegaard partait de ce précepte biblique pour "penser en amour aux
défunts".
Je n’en vois pas de plus approprié pour honorer la mémoire de Catherine
de Gandillac, oiseau blessé de la génération 68, dont le sourire et la
gentillesse recouvraient d’un voile pudique une invincible détresse.
Avec mes sentiments attristés.
Lucien Scubla
Chère Edith,
J’ai appris hier la disparition de Catherine avec beaucoup de peine.
Catherine, au-delà de sa discrétion, avait cette richesse et ce sourire
généreux qui m’ont impressionnée et qui m’ont à chaque fois accueillie
et rassurée à Cerisy.
Je lui en suis très reconnaissante.
Je voulais vous adresser un message de sympathie, et toute mon amitié.
Blanche Segrestin
C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre la disparition
de Catherine de Gandillac.
Ancienne de Cerisy, j’avais apprécié depuis
plusieurs année comme beaucoup sa présence discrète et en effet elle
incarnait si bien "l’âme de ce lieu". Cet été malgré son
affaiblissement, nous avions tous encore pu apprécier cette présence
lumineuse qui émanait et brillait dans son regard intelligent et si vif.
Une pensée chaleureuse pour elle et ses proches dans la peine, que la
terre lui soit légère.
Ourdia
Siab
Chère Edith,
Je prends enfin le temps de vous adresser un mot en cette pénible
période. J'ai appris par Laura la disparition de Catherine et en ai été
profondément peinée. Que de souvenirs remontent à la surface, joyeux et
reconnaissants. Car Cerisy et ses habitants auront été et restent des
figures déterminantes dans le parcours de ceux qui ont eu la chance
d'être accueillis comme stagiaire durant un mois d'été.
Recevez donc le témoignage de ma tristesse mais aussi, à nouveau, mes
remerciements pour faire vivre ce lieu magique.
Nous nous sommes réunis cette semaine, entre "anciens stagiaires", pour
évoquer la
mémoire de Catherine. Et je souhaite que nous parviendrons à retourner
ensemble à Cerisy
l'été prochain.
En pensées vers vous.
Elsa Siffert
Je souhaite vous envoyer mes sincères condoléances et mes pensées vont
vers vous et Catherine.
Oui, son sourire était douce et si lumineux, elle avait quelque chose
de très grand en elle. Ça m'a beaucoup touchée.
Bien à vous Edith et à votre famille, et je reviendrai un jour !
Andrea Sitter
Sans beaucoup la connaitre, j'aimais beaucoup Catherine, et sa présence.
Merci d'avoir partagé votre peine.
En sympathie.
Bruno Tardieu
L'annonce du décès de Catherine m'est parvenue trois jours après la
fête de
Sainte-Catherine, et je ne sais pourquoi, par-delà la vague de
tristesse, ce sont les mots de Saint-Ex qui me sont revenus :
"RIEN, jamais, NE REMPLACERA le compagnon perdu...".
Il y avait de la jeune fille en elle, son air d'enfant fragile derrière
un formidable sourire.
Rien ne remplacera le souvenir de cette semaine passée en votre
compagnie, Catherine, comme des vacances en famille, à l'abri, tous
unis dans le même amour de la poésie. C'est une ode que j'aimerais vous
écrire, celle que Frédéric-Jacques ne manquera pas de vous dédier.
Non! Rien ne remplacera le souvenir de la dernière étreinte — aux
portes du château, dans la chaleur des corps, dernière sensation de
l'être qui donne tout en un baiser. Vous étiez amour, restez en paix !
A vous qui l'avez accompagnée, toute mon amitié et ma peine, de tout
mon cœur.
Catherine Temple
Toute notre famille a appris cette nouvelle avec une grande tristesse
et souhaite exprimer sa sympathie à l’équipe de Cerisy et aux proches
de Catherine. Dés que possible, je vous enverrai un témoignage pour
nous associer à l’hommage que vous lui rendrez.
Frédéric Jacques
Temple
Je suis très triste d'apprendre la disparition de Catherine. Une
personne tellement gaie et tellement chaleureuse. Je me souviens
d'elle, lors du colloque consacré à mon père, tous les
matins elle nous accueillait avec de gros bisous et toujours un sourire
qui éclairait toute notre journée de travail. Je ne l'oublierais
jamais. Va en paix Chère Catherine ! Et amitiés à toute l'équipe.
Véronique
Temple
Chers Edith et Dominique,
Une bien triste nouvelle.
Pour nous deux, Madame de Gandillac était le sourire et la "mère" qui
ordonnait les repas de Cerisy...
Nos condoléances et notre amitié.
Pierre-Frédéric
Ténière-Buchot & Isabelle Orgogozo
Chère Edith, Chère équipe d'animation du centre,
Je ne prends connaissance de votre mail que maintenant.
Je pense à vous avec beaucoup d'affection et de tendresse; je sais,
pour être passé par cette épreuve récemment, combien la disparition
d'une personne très proche est douloureuse. La peine est longue à
cicatriser. Les mots de sympathie paraissent souvent un peu dérisoires
vis-à-vis de ce que l'on vit.
Mais malgré tout, je voulais vous transmettre le beau souvenir que je
garde de Catherine.
Chère Edith, je pense particulièrement à toi.
Christian du Tertre
Bonjour à toute l'équipe de Cerisy,
Bien que je ne connaissais pas ou très peu Catherine (je suis allée
pour la
première fois à Cerisy au mois de septembre dernier), c'est
tout de même de la tristesse que j'éprouve.
Non seulement parce qu'une disparition est toujours pour moi un monde
qui nous quitte, mais aussi que c'est une personne qui a su se faire
très apprécier et cela pendant de nombreuses d'années à Cerisy, ce lieu
si précieux pour la pensée française.
Je m'associe à la peine de ses proches et de ceux qui l'ont aimée.
Annie Thi
Chère Catherine,
Quand la Normandie était déjà loin, l’arrivée des photographies était
comme le dernier des rituels de Cerisy. Elle était devenue pour moi un
plaisir à retardement, l’assurance que l’enchantement pourrait se
prolonger un peu. En ouvrant l’enveloppe, j’étais sûr d’y retrouver non
seulement ton visage rayonnant, mais aussi un mot de toi en forme de
sourire. À ces mots protecteurs, j’aimerais répondre aujourd’hui: je
t’embrasse, chère Catherine, et te remercie d’avoir veillé sur moi
comme sur tous ceux que tu accueillais à bras ouverts.
Avec mes sincères condoléances.
Stéphane Tralongo
Pour
Catherine de Gandillac
Je me souviens de Catherine de Gandillac toujours sagement assise à
proximité de la porte donnant vers le secrétariat. Muette, elle
écoutait tout et semblait ne jamais s'ennuyer. Ce n'est que par devoir
qu'elle quittait parfois la salle pour accomplir des tâches
logistiques. Je me souviens qu'elle m'a fait un jour la morale, parce
que je pratiquais le colloque buissonnier. Cette incivilité lui faisait
de la peine. Pourtant, je crains bien de rester toujours aussi
indiscipliné. À sa différence, je m'ennuie trop vite, même au meilleur
colloque.
Je me souviens lui avoir fait de la peine à une autre occasion. C'était
mon premier colloque à Cerisy, en 1998. Il était consacré à Auguste
Comte. Toujours aussi peu capable, à la différence de Catherine,
de
rester sagement en place à écouter les orateurs, je les avais dessinés
pendant les séances. Je dois avouer en toute immodestie que mon crayon
ne m'avait miraculeusement pas trop trahi ces jours-là et que mes
dessins n'étaient pas mauvais. Je les lui avais montrés et ils lui
avaient plu. Elle aurait aimé que j'en reproduise sur le livre d'Or.
J'avais décliné son invitation et elle y avait vu de la mauvaise
volonté. C'est simplement que j'en étais incapable. J'ai tenté de le
lui dire, mais elle ne m'a pas cru.
Je me souviens de Maurice de Gandillac qui était présent à ce colloque.
Les archives de Cerisy conservent une photographie où l'on me voit
parler avec lui avant le début d'une session d'exposés dans le petit
salon à l'étage. Il manque la "bande-son". Je lui disais : "c'est un
honneur pour moi d'être assis à côté de vous", à quoi il me répondait :
"c'est plutôt moi qui devrait m'excuser d'être encore là !".
Il a pourtant fini par partir, centenaire. Et maintenant Catherine
aussi.
François
Vatin
Chers amis de Cerisy,
Je viens de lire ce message qui nous annonce la disparition de Mme de
Gandillac.
Qu'elle soit remerciée pour tout ce qu'elle a accompli au cours de ces
années à Cerisy.
Je présente mes sincères condoléances à sa famille et à toutes les
personnes qui ont oeuvré avec elle pour le rayonnement culturel de
Cerisy.
Anne
de Vaucher
Chère Madame Heurgon,
Je reçois avec tristesse cette nouvelle et je regrette profondement le
départ de Mme Catherine de Gandillac.
Je ne l'ai vu qu'une fois, à l'occasion du colloque Barthes l'année
dernière, mais j'ai pu témoigner de son attention extrême à l'envers
des participants du colloque et de son organisation. J'ai été aussi
témoin de l'affection que vous et votre équipe
manifestaient pour Mme de Candillac et c'est pourquoi je viens
manifester mes condoléances, pour offrir ma solidarité à une equipe qui
nous reçoit tellement bien dans ce moment de tristesse. Avec mes
sentiments les plus profonds.
Márcio
Venício Barbosa
Je suis désolée d'apprendre cette disparition.
Je garde un souvenir ému de la présence discrète et chaleureuse de
Catherine de Gandillac aux différents moments de notre colloque.
Elle était accueillante, disponible, souriante.
Je transmets mes condoléances à sa famille et à ses proches.
Véronique Verdier
C'est avec une vraie, une profonde et durable peine que j'apprends
cette nouvelle. Je dois dire en effet que Catherine était l'affection
même, la gentillesse, la bonté incarnées. On se sentait tout de suite
adopté par elle, chaperonné, complice, faisant partie de la famille. Il
y avait chez elle une si grande science intuitive de l'accueil
maternant, comme aux premiers jours d'une entrée à la Crèche. Je crois
n'avoir jamais rencontré de personnage comme elle, tout entière baiser
d'affection, si douée pour les autres. Et, avec ce que je devine de son
père, Maurice, d'après le CD que j'ai pu avoir de la part des
directeurs et animateurs de Cerisy, ils faisaient tous les deux une
irradiation, comme une "âme pensante" du Château, qu'il appartint à
d'autres de préserver et de réfracter, parce que, eux aussi, étaient
réceptifs à cette âme. Je n'ai pas de mot pour dire combien je regrette.
Je vous embrasse tous fort, car l'émotion doit être considérable, et
avec raison. Mille amitiés.
Arnaud
Villani
Catherine
de Gandillac
La première chose qui me revient quand je pense à Catherine telle
qu’elle était quand je l’ai rencontrée, c’est à quel point elle était
jolie. Difficile de deviner son âge, avec ce visage rond que son
sourire illuminait totalement. On imaginait aisément la gamine
pétillante qu’elle avait dû être, la joie qu’elle avait donnée à ses
parents. Elle était rieuse et passionnée, et parlait volontiers de ses
découvertes marquantes, comme les livres de la psychologue Alice
Miller. La routine ne lui pesait pas, ce qui lui donnait la faculté de
remplir ses attributions à Cerisy avec une fraîcheur qui étonnait
souvent les nouveaux venus. Sa présence au secrétariat ôtait à ce lieu
de passage ce qu’il aurait pu avoir d’anonyme et en faisait plutôt un
salon où les gens avaient tendance à s’attarder. La vue d’un bébé ou
d’un animal la plongeait dans un émerveillement touchant. Elle était
démonstrative, tactile. Elle aimait écouter et photographier les gens.
Beaucoup quittaient le château avec le sentiment d’avoir vécu un "coup
de foudre d’amitié", comme me l’a écrit un jour Clémence O’Connor.
La décennie qui a suivi la mort de son père, Maurice de Gandillac, a
été cruelle pour celle qu’on appelait "la petite Catherine", pour la
distinguer de Catherine Peyrou, mais aussi parce que sa douceur
semblait réclamer protection. Rongée par une dépression aux causes
anciennes et multiples, elle semblait repousser l’aide qu’elle
demandait. Rétrospectivement, il me parait miraculeux qu’elle soit
parvenue à continuer à assurer l’accueil à Cerisy jusqu’au milieu de la
saison 2016. Bien sûr c’est dans cette fonction héritée de sa mère
qu’elle puisait son énergie, mais il lui a fallu de plus en plus de
courage pour faire face au monde dans l’immense détresse qui était la
sienne.
Pascale
Voilley
Chère équipe de Cerisy,
Quelle triste nouvelle, ce lundi pluvieux !Cerisy a perdu son âme...
Oui, quand elle m'a accueillie, m'embrassant
et me regarant tendrement, je me sentais unique tout en faisant partie
d'une communauté.
Et quand je rentrais de Cerisy, ma famille ne manquait jamais de
demander les nouvelles de Catherine. En racontant mes expériences de
Cerisy, les rencontres intellectuelles, les connaissances, les amitiés
nouées, j'ai surtout parlé de ces instants émouvants passés en présence
de Catherine. C'est elle qui m'a fait savoir que le cœur a ses raisons
que la raison
ne connaît pas...
Souhaitant bon courage à l'excellente équipe cerisyenne et présentant
mes sincères condoléances aux familles de Gandillac et
Heurgon-Desjardins mes pensées chaleureuses sont à Cerisy.
Uta
Walter
Chère Edith,
La disparition de Catherine de Gandillac nous attriste au-delà de ce
que pourrait laisser penser notre relation relativement courte avec
elle au
regard de sa vie: mais sa présence chaleureuse à Cerisy, de colloque
en colloque, l'intelligence discrète des échanges avec elle au fil des
sessions que nous avons suivies, en avaient fait une amie
incontournable dans votre entourage à la fois intellectuel et
organisationnel.
Vous perdez une part d'âme de "Cerisy", qui est plus pour Jean et pour
moi qu'un lieu de colloque : un lieu où un bout de pensée s'élabore en
chacun, grâce à cet esprit de recherche, de partage intellectuel et
d'amitié, cette relance de la culture de nos aînés, qui ont fait de
Cerisy, un lieu irremplaçable d'amitié, de "perlaboration", et
d'invention possible...
À la famille de Catherine, à vous, Edith, et à toute l'équipe de
Cerisy, du bureau aux cuisines, et à tous ceux qui entretiennent les
intérieurs et le parc, qui font le charme de nos séjours à Cerisy, Jean
et moi nous adressons nos pensées chaleureuses.
Dominique
Weil
Chère Edith, chers amis de Cerisy,
La triste nouvelle de la disparition de Catherine nous touche
énormément.
Vous le dites si bien dans votre courriel ce que Catherine a été pour
vous et est pour nous.
Quelle gentillesse, quelle générosité, quelle prévenance prodiguées
chaque matin, à chaque rencontre un sourire lumineux qui suscitait
l'amitié.
Il m'est difficile d'imaginer Cerisy sans elle.
Nous voulons lui dire, vous dire par ces quelques mots empreints
d'émotion notre très profonde reconnaissance.
Elle est partie de la Maison qui était sa vie : elle restera dans nos
coeurs nous inspirant la joie de l'amitié.
De tout cœur.
Martine et Jean-Paul
Welterlen
Je suis très touchée par votre message et me joins à toutes les
personnes qui l'ont appréciée pour dire combien la présence de
Catherine a fait résonner en moi le sens du mot hospitalité.
Pensées émues à sa famille et à ses proches.
Geneviève Wendling
Chers amis,
Je suis très triste et ému, j'ai toujours apprécié Catherine.
Béatrice, qui l'appréciait beaucoup se joint à moi pour vous dire notre
chagrin, et vous redire notre amitié.
Michel
Wieviorka
Chère Edith Heurgon, chers amis,
Je préfère dire bref plutôt que risquer l’artifice. J’ai eu cette
envie de pleurer qui vous prend sans recul, à l’improviste. Je la
partage avec vous tous et je m’associerai à l’hommage s’il est ouvert
au-delà du cercle de l’intimité.
Je l’ai rencontrée un jour, par hasard, sur un quai de la gare St
Lazare, et j’ai été frappé de ce qu’elle n’avait en rien montré cette
forme
d’embarras qui accompagne souvent l’imprévu d’un temps qui nous
échappe. Parbleu! Un si grand nom dont seule la bonhomie, parfois
attendrie, rompait avec l’image de ces salons aristocrates ou grand
bourgeois du XVIIIe où la pensée invitait la pensée sous les auspices
de ce que la féminité comptait de plus complice. Vivons pour que vive
sa joie de nous parler !
William
Wilkinson
La nouvelle du décès de Catherine m'a beaucoup attristé, Catherine
était une figure inoubliable de Cerisy, sorte d'ange-gardien aux portes
du château familial, amie familière des cerysiens, toujours
accueillante, proche, pleine de sollicitude et de complicité.
Sa présence fidèle, son sourire et ses yeux malicieux ont permis à plus
d'un d'apaiser des mouvements d'humeur, inévitables dans des rencontres
uniques et improbables...
Tous mes voeux pour que la mission de Cerisy se poursuive, en gardant
vivante la mémoire de Catherine.
Amitiés.
Jean-Jacques Wunenburger
Je viens de prendre connaissance de votre message concernant la triste
disparition de Catherine. Vous priant de trouver dans ce modeste retour
toute l’affection et tout le soutien possible, pour affronter ce moment
de deuil, d’autant que je partage votre chagrin.
J’ai moi-même été accueilli plus d’une fois par Catherine, qui
attendait souvent les invités du château devant la porte, sur le petit
pont, au milieu des pierres qui veillent. Je fumais alors une cigarette
avec elle, en discutant de tout et de rien — plus généralement des
données météorologiques qu’elle semblait maîtriser parfaitement, dans
une sorte de sorcellerie incompréhensible pour qui ne connait pas le
climat normand.
J’ai toujours été touché par sa grande gentillesse et ses beaux yeux.
Courage, je suis certain qu’elle sera toujours présente dans
l’esprit d’accueil qui orne le beau refuge de Cerisy... Amitiés.
Gilles
Zamo
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Vous pouvez
également consulter les témoignages aux différentes annonces faites de
la disparition de Catherine de Gandillac sur la page Facebook d'Édith
Heurgon et sur celle de Cerisy,
que nous avons regroupées sur un document PDF en cliquant sur le lien
ci-dessous :
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